Savoir Maigrir

Gérer vos repas de fêtes : conseils pour savourer sans excès

Posté le 23 decembre 2024 par Dr Jean-Michel Cohen

Les fêtes sont là ! Pour vous qui faites attention à votre alimentation, comment faire pour profiter des bons plats de fêtes tout en évitant, ou tout au moins, en limitant les excès. Voici mes meilleurs conseils pour apprécier vos repas, de l'apéritif au dessert, sans compromettre vos efforts tout en vous faisant plaisir.

L'apéritif : l'art de commencer léger

L'apéritif est souvent le premier piège des repas de fêtes. Les gâteaux apéritifs, les fruits secs trop salés et les cocktails alcoolisés peuvent rapidement faire augmenter la facture calorique. 

Préférez des options plus légères comme des verrines de gaspacho, des brochettes de crevettes ou de moules, ou encore des petits bols de légumes croquants accompagnés d'une sauce au fromage blanc assaisonnée. 

Pour les boissons, alternez un verre d'alcool avec un verre d'eau : cela limitera la consommation excessive tout en facilitant la digestion.

Entrées et plats : jouer sur les équilibres

Les entrées de fêtes mettent souvent à l’honneur des produits raffinés aux valeurs nutritionnelles très différentes comme les crustacés ou le foie gras. Selon votre choix, pour que le repas reste équilibré, il va falloir surveiller les accompagnements

Pour le saumon fumé ou les huîtres, limitez la consommation de blinis, de mayonnaise ou de crème fraîche. Pour le foie gras, évitez de l’associer à une brioche grasse et optez plutôt pour une tranche de pain complet.

Côté plats, les volailles festives comme la dinde ou le chapon sont souvent plus grasses car elles sont engraissées pour les fêtes. Limitez les matières grasses ajoutées lors de la cuisson et utilisez leur propre graisse pour réhydrater les légumes ou les pommes de terre. 

Préférez des accompagnements comme des champignons de saison pour ajouter une touche festive sans excès calorique.

Desserts : réduire le sucre, pas le plaisir

Le dessert est souvent le point final d’un repas déjà riche. Les bûches traditionnelles à base de génoise et de crème beurrée sont vraiment très riches (souvent mal composées selon là où vous l’acheter) et peuvent être lourdes à digérer

Privilégiez des alternatives comme les bûches glacées ou l’omelette norvégienne, qui offrent une légèreté bienvenue. 

Les chocolats ? Vous n’y pensiez pas quand même ? Blague à part, essayez de limiter la consommation de chocolats pendant cette période, autorisez-vous quelques plaisirs mais encore une fois, choissez bien vos produits. Attention aux chocolats fourrés et enrichis.

Gérer les excès sans culpabiliser

Adoptez une ligne de conduite entre les repas festifs. Une alimentation simple à base de crudités, de protéines maigres et de légumes permettra à votre organisme de se régénérer. Évitez les régimes trop stricts qui créent de la frustration et risquent de provoquer des craquages.

Mais vous le savez aussi bien que moi, la réalité est souvent toute autre, il y a des restes, et il faut bien les finir… Avec Savoir Maigrir, le plaisir est central, il faut apprendre à le modérer pour ne pas mettre à mal tous vos efforts passés ou éviter de vous restreindre de trop par la suite.

En suivant ces quelques conseils, vous pourrez profiter pleinement des plaisirs de la table sans culpabilité. Les repas de fêtes sont avant tout des moments de partage et de joie : appréciez-les à leur juste valeur tout en prenant soin de votre santé. Joyeuses fêtes à toutes et à tous !

Et pour illustrer tout ça, regardez cette vidéo. Avant, après, pendant, vous allez tout savoir pour profiter des Fêtes sans excès et avec plaisir ! Joyeux Noël !

Lire les commentaire (1)



Chips de légumes ou de pommes de terre… Pourquoi craque-t-on pour les Chips ?

Posté le 16 decembre 2024 par Dr Jean-Michel Cohen

Les chips, qu’elles soient de pomme de terre ou de légumes, séduisent par leur texture croustillante et leur goût addictif. Mais que cachent-elles vraiment sur le plan nutritionnel ? Sont-elles toutes à éviter ou certaines alternatives sont-elles meilleures ? Faisons le point pour démêler le vrai du faux.

Chips de pomme de terre : le croustillant traditionnel

Les chips classiques de pomme de terre restent les stars incontestées des apéritifs. Cependant, leur profil nutritionnel est loin d’être irréprochable. Riches en glucides, elles contiennent environ 50 g de glucides pour 100 g, ce qui représente une source importante d’énergie. Leur teneur en matières grasses est également élevée, avec en moyenne 30 g de lipides, majoritairement des acides gras saturés, issus de la friture.

Leur forte teneur en sel, souvent autour de 1,5 g pour 100 g, contribue à leur saveur caractéristique, mais peut être problématique pour la santé, notamment pour la tension artérielle. 

Quant aux fibres et protéines, elles sont peu présentes : 2 à 3 g de fibres et moins de 5 g de protéines pour 100 g, ce qui en fait un aliment peu rassasiant et dense en calories (environ 500 kcal/100 g).

Chips de légumes : une alternative plus saine ?

Face à la demande croissante d’options perçues comme plus saines, les chips de légumes ont fait leur apparition. Fabriquées à partir de betteraves, carottes, courgettes ou patates douces, elles promettent une alternative plus nutritive. Mais attention : ces chips ne sont pas toujours l’option miracle.

Sur le plan nutritionnel, les chips de légumes contiennent une teneur en glucides et en matières grasses souvent comparable à celle des chips classiques. En revanche, elles peuvent offrir un peu plus de fibres, grâce à la structure des légumes : 5 à 6 g de fibres pour 100 g en moyenne. Leur teneur en sel reste élevée, bien qu’elle puisse légèrement varier selon les marques (1 à 1,5 g pour 100 g). Quant aux protéines, elles ne dépassent généralement pas les 5 g pour 100 g, tout comme leurs homologues à base de pomme de terre.

Chips au four ou sans huile : vraiment plus saines ?

Certaines alternatives "légères", comme les chips cuites au four ou à l’air chaud, prétendent offrir une option moins grasse. C’est en partie vrai : leur teneur en matières grasses est réduite, souvent autour de 10 à 15 g pour 100 g, mais leur teneur en glucides et en sel reste similaire. Elles peuvent donc représenter une meilleure option, mais elles ne doivent pas être considérées comme un aliment santé pour autant.

Cependant, si vous comparez les différentes chips de légumes, vous verrez que leurs compositions sont parfois moins avantageuses que les chips de pommes de terre. Elles sont parfois plus grasses et leur teneur en fibres, qui semble plus intéressante dans les chips de légumes, n’a parfois aucun intérêt. 

Là encore, il faut bien lire la composition des produits que vous achetez. Vous allez le voir dans la vidéo qui suit avec les chips de sarrasin par exemple. 

Verdict : à consommer avec modération

Les chips, qu’elles soient de pomme de terre ou de légumes, doivent rester des plaisirs occasionnels. Si vous cherchez une alternative plus nutritive, optez pour les versions cuites au four ou essayez de réaliser vos propres chips maison, sans ajout excessif de sel ou de matières grasses. 

En cas de fringale, pensez également aux légumes crus ou aux fruits secs, qui apportent davantage de nutriments et de fibres tout en étant plus rassasiants.

En résumé, même si les chips de légumes peuvent sembler plus intéressantes, elles ne révolutionnent pas le profil nutritionnel de cette catégorie d’aliments. Gardez-les pour les moments festifs, mais pour votre santé, misez avant tout sur des aliments naturels et équilibrés.

Lire les commentaire (1)



Tous les secrets de l’oeuf : votre véritable allié minceur et santé

Posté le 2 decembre 2024 par Dr Jean-Michel Cohen

Les œufs sont souvent au cœur des débats nutritionnels, notamment en période de régime. Sont-ils bons pour la ligne ? Risquent-ils de faire monter votre cholestérol ? Avec leur profil nutritionnel exceptionnel et leur faible coût, ils restent un choix judicieux dans une alimentation équilibrée, à condition de bien les consommer. On fait le point !

Œufs et régime : une option saine et peu calorique

Les œufs sont une excellente source de protéines de haute valeur biologique. Un œuf moyen contient environ 6 g de protéines, soit 18 g pour trois œufs, une quantité idéale pour combler vos besoins en acides aminés essentiels.

Leur teneur en matières grasses est équilibrée : ils contiennent des acides gras saturés et polyinsaturés, notamment l’acide oléique (un oméga-9 aux bienfaits proches des oméga-3) et l’acide linoléique (un oméga-6).

Notez que les œufs apportent environ 225 mg de cholestérol, mais il est important de rappeler que seulement 15 à 20 % de notre cholestérol provient de l’alimentation, le reste étant produit par notre foie.

Consommés avec modération, ils n’augmentent pas significativement le taux de cholestérol sanguin chez la majorité des individus.

Une différence calorique entre œufs crus et omelette ?

La préparation des œufs peut influencer leur apport calorique. Un œuf cru apporte environ 70 kcal, mais lorsqu’il est transformé en omelette, l’ajout de matières grasses (huile, beurre) peut rapidement doubler ou tripler ce chiffre.

Si vous faites attention à votre ligne, optez pour une cuisson sans ajout de graisse, comme les œufs à la coque, durs, pochés ou mollets. Les œufs au plat, cuits avec une fine couche d’huile, restent également une alternative raisonnable pour profiter de leur richesse nutritionnelle sans excès calorique.

Protéines, vitamines et minéraux

Les œufs sont un concentré de nutriments essentiels. Ils contiennent des vitamines A, D, B12 et E, qui participent au bon fonctionnement du système immunitaire, à la santé des os et à la régulation énergétique. Leur richesse en minéraux, comme le fer, le sélénium et le phosphore, en font des alliés précieux pour couvrir vos besoins quotidiens.

La lutéine, un antioxydant présent dans les jaunes d’œufs, contribue à protéger votre vision et à réduire les effets du vieillissement oculaire. Autre avantage : les œufs sont peu coûteux, ce qui en fait une option accessible à tous.

Les œufs au petit déjeuner : bonne ou mauvaise idée ?

Incorporer des œufs au petit déjeuner est une excellente habitude, que vous suiviez un programme minceur ou non ! Grâce à leur teneur en protéines et matières grasses, ils procurent une sensation de satiété durable, réduisant les fringales et les grignotages dans la journée.

Associés à des légumes ou une tranche de pain complet, ils constituent un repas équilibré et énergétique. À éviter : les accompagner de charcuterie ou de pain blanc en excès, qui déséquilibreraient votre repas.

Bien conserver et consommer les œufs

Pour profiter pleinement de leurs bienfaits, les œufs doivent être bien conservés

Pourquoi ne met-on pas les œufs au réfrigérateur ?

La condensation produite fragilise la coquille, protection naturelle de l'œuf contre les germes et bactéries pathogènes, et notamment les salmonelles, responsables d'intoxication alimentaire. 

À partir de la date de ponte, ils se conservent 21 jours sans être réfrigérés (ce qui correspond d'ailleurs à la date limite de vente). On peut ensuite encore les garder au moins 7 jours de plus au réfrigérateur (date de durabilité minimale).

Ne lavez pas les œufs avant de les stocker, car leur coquille poreuse peut absorber l’humidité et les bactéries.

Enfin, vérifiez toujours leur fraîcheur en les plongeant dans l’eau : un œuf frais coulera, tandis qu’un œuf plus très frais flottera.


En conclusion, les œufs sont un aliment polyvalent, nutritif et économique, parfaitement compatible avec un programme minceur. La clé est de les intégrer dans une alimentation variée et équilibrée, en adaptant leur préparation à vos objectifs. Alors, n’hésitez plus : faites des œufs vos alliés santé !

Et pour aller plus loin, regardez la vidéo qui suit, elle va tout vous expliquer sur cet aliment extraordinaire qui est l'œuf.

Lire les commentaire (0)



Les régimes, ça ne marche pas ? Ma réponse

Posté le 25 novembre 2024 par Dr Jean-Michel Cohen

"Tout le monde reprend du poids au final, ça ne sert à rien vos régimes !" Vous avez probablement déjà entendu cette phrase. Alors, est-ce vrai ? Les régimes sont-ils inutiles ? Non, les régimes ne sont pas voués à l’échec. La perte de poids n’est qu’une étape. La stabilisation et la réorganisation des habitudes alimentaires sont les clés pour éviter de reprendre les kilos perdus.

Qu’est-ce que la stabilisation ?

La stabilisation, c’est la phase qui suit la perte de poids. Elle consiste à apprendre à maintenir son nouveau poids sur le long terme. Contrairement à ce que beaucoup pensent, stabiliser son poids ne signifie pas retourner à ses anciennes habitudes alimentaires. 

C’est un processus qui demande un ajustement progressif et durable de son mode de vie. Après un régime, le corps cherche naturellement à retrouver son poids initial. La stabilisation vise à contrer ce mécanisme en consolidant les nouvelles habitudes alimentaires.

Une stabilisation qui dure toute une vie

Stabiliser son poids n’est pas une étape ponctuelle, mais un engagement sur le long terme. Avant le régime, votre modèle alimentaire incluait souvent des excès ou un déséquilibre. Pendant le régime, un nouveau modèle est introduit, souvent restrictif, pour atteindre la perte de poids.

Après le régime, il s’agit de trouver un équilibre : intégrer des règles alimentaires adaptées, mais sans tomber dans la privation. La règle d’or : surveiller son poids régulièrement et réagir dès que l’écart dépasse 1,5 à 2 kilos en ajustant ses apports.

3 techniques pour une bonne stabilisation

  1. Contrôle progressif des apports caloriques
    Après un régime hypocalorique, il est important de remonter progressivement le niveau calorique. Par exemple, après un régime à 1400 kcal, ajoutez 200 kcal au premier mois, puis encore 200 kcal au deuxième mois. Cette montée en douceur permet à votre métabolisme de s’adapter sans reprendre du poids.
     
  2. Introduction des repas plaisir
    Les repas plaisir ne sont pas interdits, mais doivent être maîtrisés. Commencez par 3 repas plaisir par semaine le premier mois (entrée, plat, dessert), puis passez à 5 repas plaisir par semaine le mois suivant. Ces moments de gourmandise intégrés dans un cadre alimentaire sain permettent de maintenir votre motivation et de limiter les frustrations.
     
  3. Activité physique et vigilance
    L’activité physique est essentielle pour stabiliser le poids. Elle aide à consommer les excès caloriques et à réguler l’appétit. Combinez cela à une surveillance régulière de votre poids : si vous constatez une prise de plus d’un kilo, ajustez immédiatement votre alimentation ou revenez temporairement à un régime plus strict.

Garder l’équilibre tout en préservant le plaisir

Pour réussir votre stabilisation, gardez certaines habitudes du régime, mais apprenez à équilibrer vos repas : gérez les assaisonnements, choisissez des aliments variés et privilégiez des portions adaptées. Bref, tout ce que l’on vous avez appris sur Savoir Maigrir.

Enfin, soyez indulgent avec vous-même. Un repas festif peut être compensé par un repas plus léger. En ajustant vos comportements alimentaires et en gardant une activité physique régulière, vous pouvez stabiliser votre poids sur le long terme, tout en profitant de la vie.

Rappelez-vous : perdre du poids, c’est un effort. Le stabiliser, c’est une discipline, un contrôle mais qui ne doit pas devenir une obsession parce qu’avec savoir Maigrir, vous avez les clés en main !

Pour aller un peu plus loin, la vidéo qui accompagne cet article vous explique tout en détail. Maigrir, c’est bien, conserver son nouveau poids, c’est encore mieux 

Lire les commentaire (0)



Plats préparés en conserve : cassoulet, choucroute… attention aux 1er prix

Posté le 18 novembre 2024 par Dr Jean-Michel Cohen

Les plats préparés en conserve sont devenus une solution pratique pour bien des consommateurs. Choucroute, cassoulet, saucisses-lentilles, raviolis… ils nous permettent de gagner du temps tout en dégustant des plats typiques de la cuisine française. Mais que contiennent réellement ces produits ? Compositions, valeurs nutritionnelles, regardons cela de plus près.

Composition : des ingrédients de faible qualité

Les plats en conserve sont souvent composés de nombreux ingrédients, qui varient selon les recettes. On y retrouve des protéines (viande ou poisson), des glucides (féculents comme le riz, les pommes de terre ou les pâtes), des légumes, ainsi que des matières grasses et des arômes

Cependant, ces produits sont aussi souvent riches en additifs tels que les conservateurs, les exhausteurs de goût (comme le glutamate de sodium) et les stabilisants.

Ces additifs permettent de garantir une longue conservation, mais leur accumulation dans l’alimentation quotidienne peut être problématique, notamment pour la santé digestive et cardiovasculaire.

Valeurs Nutritionnelles : attention au sel et graisses saturées

Les plats en conserve peuvent contenir des niveaux élevés de sel et de graisses saturées. Par exemple, une portion de cassoulet ou de choucroute peut facilement fournir plus de la moitié de l’apport quotidien recommandé en sel. 

Cette quantité élevée de sodium, ajoutée pour rehausser la saveur et conserver les aliments, peut à long terme favoriser l’hypertension artérielle et d'autres problèmes de santé. En ce qui concerne les graisses, la viande utilisée dans ces plats est souvent transformée (comme les saucisses ou les morceaux gras), augmentant ainsi la teneur en graisses saturées. 

Consommés en excès, ces lipides peuvent augmenter le risque de maladies cardiovasculaires.

Ce que ces plats cachent vraiment

Bien que pratiques, les plats en conserve masquent parfois une qualité nutritionnelle inégale. Outre le sel et les graisses saturées, on y trouve souvent des sucres ajoutés pour améliorer le goût ou la texture. Par ailleurs, la cuisson et la mise en conserve des aliments diminuent leur teneur en vitamines et minéraux. 

Un plat de légumes frais contient plus de nutriments qu'un plat en conserve. Ainsi, même si les étiquettes semblent rassurantes, il est essentiel de comprendre que ces plats sont avant tout une option de dépannage, plutôt qu’une solution nutritionnelle à adopter quotidiennement.

A l’occasion

Oui, les plats en conserve peuvent être consommés en dépannage, surtout pour les personnes qui n'ont pas le temps ou la possibilité de cuisiner des repas complets. Cependant, il est préférable de ne pas en faire une habitude régulière. 

Pour limiter les effets négatifs, choisissez des conserves aux compositions les plus simples, sans additifs superflus, et complétez-les avec des aliments frais comme une salade ou des légumes cuits. Par exemple, accompagner des raviolis en conserve d'une salade verte peut apporter des fibres et des nutriments supplémentaires.

En conclusion, les plats préparés en conserve peuvent dépanner, mais leur consommation doit rester occasionnelle. L’idéal est d’intégrer davantage d’aliments frais et variés pour répondre aux besoins nutritionnels quotidiens et préserver sa santé sur le long terme.

Dans la vidéo qui accompagne cet article, j’ai regardé plusieurs produits de distributeur : choucroute, cassoulet, saucisses lentilles… et vous allez voir que la composition explique le prix bas de ces produits. Bon visionnage, et préférez passer du temps en cuisine !

Lire les commentaire (0)



Sucre, glycémie, pics d’insuline et Vinaigre de Cidre : ce que vous devez savoir

Posté le 11 novembre 2024 par Dr Jean-Michel Cohen

Dans le domaine de la nutrition, certaines théories sont souvent mises en avant pour promouvoir de nouveaux produits ou pratiques. En ce moment, les "pics de glycémie" et le contrôle de la consommation du sucre alimentent beaucoup les réseaux sociaux. En tant que nutritionniste, je souhaite clarifier ce que l’on sait vraiment sur ces sujets, afin de vous aider à faire des choix éclairés et éviter les pièges commerciaux.

Les pics de glycémie : un phénomène naturel

Tout d’abord, il est important de comprendre que les pics de glycémie sont un phénomène physiologique normal. Chaque fois que nous consommons des glucides, notre glycémie — le taux de sucre dans le sang — augmente temporairement, avant de redescendre naturellement grâce à l’action de l’insuline. 

Ces variations sont inhérentes au fonctionnement de notre organisme, et nul besoin de s’alarmer tant qu'elles restent dans une fourchette normale. L'idée que chaque pic de glycémie est néfaste ou qu'il nécessite une surveillance stricte est une exagération souvent motivée par des intérêts commerciaux, notamment par la vente de capteurs de glycémie. 

Ces appareils, bien que nécessaires pour les personnes diabétiques, ne sont pas indispensables pour la majorité des individus.

L'obsession du contrôle et le business des capteurs

L'une des raisons pour lesquelles les gens s'intéressent autant aux pics de glycémie est liée à notre tendance à vouloir tout contrôler. Tout comme un tensiomètre incite certains à vérifier constamment leur pression artérielle, les capteurs de glycémie peuvent encourager une attention excessive sur les moindres variations du taux de sucre. 

Mais dans la plupart des cas, ces variations sont bénignes. Si vous constatez des pics fréquents et élevés, cela peut signifier que vos habitudes alimentaires ne sont pas optimales, mais cela ne nécessite pas pour autant un suivi obsessionnel. C'est davantage une question d'équilibre nutritionnel, sauf si un diagnostic de diabète a été posé.

Le mythe du vinaigre de cidre 

Une autre tendance populaire est l'utilisation du vinaigre de cidre pour perdre du poids ou réduire les pics de glycémie. Certains affirment qu'une cuillère de vinaigre de cidre avant un repas contenant des glucides pourrait diminuer l'ampleur du pic de glycémie. 

Bien que cette idée soit issue d'une étude, il faut rappeler qu'elle n'a jamais été validée selon les critères scientifiques rigoureux. 

En réalité, l'effet de l'acide acétique contenu dans le vinaigre est marginal et dilué dans l'acide naturellement présent dans notre estomac. Il est donc peu probable que cette pratique ait un impact significatif sur votre santé ou votre poids.

Méfiez-vous des faux conseils sur les réseaux sociaux

Ces théories autour des pics de glycémie et du vinaigre de cidre montrent comment des informations imprécises peuvent se répandre rapidement, notamment sur les réseaux sociaux. Dans un monde où la quête de buzz prime souvent sur la véracité des faits, il est essentiel de rester critique et de vérifier les sources d’information. 

Mon rôle est de vous accompagner et de vous offrir des conseils basés sur des preuves solides. N'hésitez pas à venir dans mes lives poser des questions, à vous informer auprès de sources fiables, et surtout, à privilégier une alimentation équilibrée plutôt que de suivre des modes passagères.

Lire les commentaires (2)



Perdre 5 kilos en 1 mois : c’est possible !

Posté le 28 octobre 2024 par Dr Jean-Michel Cohen

Il est tout à fait possible de perdre 5 kilos en un mois, sans s'engager dans des régimes extrêmes ou des méthodes douteuses. Cela reste une approche réaliste de la perte de poids même si cela peut être considéré comme “rapide”. Sur Savoir Maigrir, la perte de poids constatée est en moyenne entre 500g et 1kg/semaine. 

Comprendre le Métabolisme

Le premier point essentiel est de reconnaître que le métabolisme a ses limites. Perdre 15 kilos en un mois n’est pas réaliste ni sain. Au contraire, une perte de poids rapide, comme 5 kilos en un mois, peut être atteinte par un ajustement approprié de son alimentation. 

Il ne s'agit pas de manger moins, mais de comprendre l'équation entre la consommation alimentaire et la dépense énergétique. En d'autres termes, pour maigrir, il faut consommer moins de calories que ce que l’on dépense.

Stratégies alimentaires efficaces

Pour réussir cette perte de poids, deux stratégies s'imposent. La première consiste à modifier son alimentation. Par exemple, commencer la journée avec un yaourt maigre accompagné d'un fruit peut constituer un petit-déjeuner équilibré. Le déjeuner devrait inclure des protéines sans matières grasses, accompagnées de légumes. 

Il est conseillé d'utiliser des outils de cuisson comme la poêle anti-adhésive ou l'air fryer pour éviter d'ajouter des graisses inutiles. Le soir, le même type de repas est recommandé, permettant ainsi de maintenir une cohérence dans les choix alimentaires.

Écouter Son Corps

Il est également crucial d'écouter son corps tout au long du régime. Si la fatigue se fait sentir, il est possible de prendre des polyvitamines et du magnésium pour soutenir le corps pendant cette période de restriction. 

Les faims soudaines peuvent arriver, et en cas de craquage, il ne faut pas s'inquiéter et prévoir des grignotages malins (oeufs durs, morceaux de fruits…). L’important est d’adopter de nouvelles habitudes alimentaires. Après la perte de poids, c’est le contrôle qu’il va falloir mettre en place. Comme je dis souvent, “la stabilisation, ça dure une petite vie !”.

Enfin, intégrer une activité physique régulière peut grandement aider à maintenir le rythme de perte de poids. L'exercice stimule non seulement le métabolisme, mais aide également à conserver une motivation élevée. Il ne s’agit pas de faire des efforts extrêmes, mais plutôt de rester actif dans son quotidien.

En résumé, perdre 5 kilos en un mois est une démarche accessible et saine, à condition de suivre des principes alimentaires équilibrés et de rester à l’écoute de son corps. La clé réside dans une approche personnalisée et réaliste, sans se laisser berner par des promesses illusoires. 

Avec tous les bons conseils de Savoir Maigrir, vous adoptez une alimentation consciente et active, et vous êtes sur la bonne voie pour atteindre vos objectifs de perte de poids. 

Continuez à suivre les conseils de votre diététicienne Savoir Maigrir, la vidéo qui accompagne cet article parle de façon générale et s’adresse à un large public. Sur Savoir Maigrir, c’est du cas par cas ! 

Lire les commentaires (2)



Manger façon “fast food” : l’influence des YouTubeurs

Posté le 21 octobre 2024 par Dr Jean-Michel Cohen

Les burgers et poulets frits proposés par certains YouTubeurs comme Pepe Chicken, Amixem, IbraTV, Michou ou encore les pizzas de Mr.V, font fureur chez les jeunes. Mais avant de succomber à la tentation, il est important de comprendre l'impact de ces aliments sur notre santé, en particulier si vous êtes soucieux de votre alimentation ou en période de régime, mais aussi, si vos enfants en consomment !

Des produits pour les jeunes avec de grands besoins énergétiques

Ces burgers, poulets frits et pizzas, riches en calories, sont conçus pour plaire aux adolescents et jeunes adultes, souvent grands consommateurs de vidéos en ligne. Leur consommation peut se justifier dans le cadre d'une alimentation destinée à des personnes jeunes, actives et en pleine croissance, qui ont besoin de beaucoup d'énergie

Si vous êtes sportif ou que vous avez une dépense calorique quotidienne élevée, ces produits peuvent être occasionnellement intégrés au sein d’une alimentation équilibrée. 

Cependant, pour la majorité des gens, surtout ceux qui ont une activité physique modérée, ces plats sont bien trop riches ou proposés en quantités bien trop importantes ; le stade de rassasiement est dépassé, on se sent lourd, parfois même fatigué, l’écoute des sensations de faim et satiété a été oublié, ce qui est pourtant la clef d’un équilibre !

Des quantités alarmantes de lipides et de sucres

Ces produits contiennent une quantité considérable de lipides, notamment saturés, souvent bien au-delà des apports recommandés. Un burger peut aisément contenir entre 30 et 50 g de lipides, soit près de la moitié de la consommation quotidienne maximale recommandée. 

Ces graisses saturées, si elles sont consommées régulièrement, favorisent la prise de poids et augmentent le risque de maladies cardiovasculaires.

De plus, ces plats sont souvent accompagnés de boissons sucrées, de sauces et de desserts qui explosent la quantité de sucre consommée. Une boisson gazeuse ou un milkshake peut contenir l'équivalent de 10 à 15 morceaux de sucre. 

Si on combine cela avec les sucres cachés dans les sauces et le pain des burgers, on se retrouve rapidement avec des apports en sucre bien trop élevés pour une journée.

Trop riches, mais aussi trop pauvres…

Au-delà des lipides et des sucres, il est important de noter que ces plats sont souvent pauvres en fibres et en micronutriments essentiels. Le pain blanc, les viandes transformées et les sauces industrielles apportent peu de vitamines et minéraux, contrairement à une alimentation basée sur des légumes frais et des céréales complètes. 

Ce type d'alimentation contribue à une sensation de satiété moins durable, ce qui pousse souvent à surconsommer.

De plus, les portions sont parfois démesurées. Un burger double ou une pizza format XXL peut largement dépasser les besoins énergétiques d’un adulte pour une journée entière, sans apporter de réels bénéfices nutritionnels. 

Consommer régulièrement de tels repas conduit rapidement à une prise de poids indésirable et rend forcément plus difficile le maintien d’une alimentation saine et équilibrée.

Une consommation exceptionnelle, pas pour ceux qui font un régime

Si vous êtes en période de régime ou que vous cherchez à perdre du poids, bien-entendu ces produits sont à limiter. Malgré leur côté attrayant et festif, consommer ce type de fast-food rend vos efforts inutiles et peut vous replonger dans un cercle vicieux de frustration et de tentation. 

La clé pour une alimentation réussie est la modération et l’équilibre. Réservez ces burgers et pizzas à des occasions exceptionnelles, en adaptant les portions et privilégiez toujours des aliments riches en fibres, en vitamines et en minéraux au quotidien.

En conclusion, les burgers de fast-food, qu’ils viennent de grandes chaînes ou de vos YouTubeurs préférés, ne sont pas adaptés à une consommation régulière, surtout si vous suivez un régime ou que vous essayez de maintenir un poids santé. 

Et si vos enfants ou dans votre entourage en consomment, dites-leur bien que cela ne contribue ni à leur santé, ni à leur ligne !

Lire les commentaire (1)



Prendre du poids sainement : conseils aux personnes (qui se sentent) trop minces

Posté le 7 octobre 2024 par Dr Jean-Michel Cohen

On parle souvent de perte de poids, mais qu'en est-il des personnes qui souhaitent en gagner ? Se sentir trop mince peut être une source de mal-être, au même titre que le surpoids. Pourtant, le sujet reste peu abordé. Alors, comment prendre du poids de manière saine, sans nuire à sa santé ? Voici quelques astuces.

Le rapport au corps : complexes et stigmatisation

Les personnes minces font face à des complexes corporels souvent méconnus. À la piscine ou à la plage, elles peuvent être la cible de remarques blessantes telles que "sac d'os", "grande asperge" ou "t’es malade ?". 

Ce phénomène de "skinny shaming" affecte leur confiance en soi, tout comme le surpoids peut le faire pour d’autres. La société parle beaucoup des problèmes liés à l'obésité, mais peu de la souffrance des personnes qui se trouvent trop minces et qui n’osent pas toujours exprimer leur mal-être. 

Le rapport au corps est universel : ne pas se sentir bien dans sa peau, quelque soit son poids, peut causer beaucoup de souffrance.

Être maigre : qu'est-ce que cela signifie ?

Mais concrètement, que signifie être maigre ? La maigreur peut être définie de plusieurs façons :

  • Selon l'IMC (Indice de Masse Corporelle), on parle de maigreur lorsque celui-ci est inférieur à 18.5. 
  • Il faut aussi évaluer la répartition entre la masse grasse et la masse musculaire, car certaines personnes peuvent être maigres mais musclées.
  • Enfin, l’état de santé général de la personne est crucial. Une maigreur peut être due à des problèmes de santé ou de nutrition.

Pourquoi certaines personnes sont-elles maigres ?

La maigreur peut être liée à plusieurs facteurs. Tout d’abord, les mécanismes de dépense énergétique jouent un rôle clé :

  • Métabolisme de base : les besoins en énergie au repos peuvent être naturellement plus élévés.
  • Énergie post-prandiale : l'énergie utilisée pour digérer les aliments.
  • Activité physique : l’énergie dépensée par les mouvements.
  • Stress et émotions : une dépense énergétique qui peut augmenter chez les personnes très stressées.

Les causes de la maigreur sont variées : une alimentation insuffisante, du stress, des problèmes psychologiques comme la dépression ou l’anorexie, ou encore une génétique qui favorise une dépense énergétique élevée. 

Chaque cas est unique, et il est important d’identifier la cause pour adapter les solutions.

Comment prendre du poids sainement ?

La question essentielle est de savoir comment prendre du poids de façon saine. Voulez-vous augmenter votre masse musculaire ou simplement prendre de la graisse ? Dans les deux cas, l’objectif est de créer un excédent calorique : consommer plus d’énergie que vous n’en dépensez.

  • Prendre du muscle : cela passe par une activité physique intense, comme la musculation, combinée à une augmentation des apports énergétiques.
  • Prendre de la graisse : cela implique d’augmenter fortement les apports caloriques sans pour autant intensifier l'activité physique.

Pour augmenter ces apports, l’astuce est de consommer des aliments à forte densité calorique, tels que des fruits secs, du beurre de cacahuète, ou des boissons nutritionnelles. Pensez aussi à ajouter des collations entre les repas pour faciliter la prise de calories. L’ajout de calories liquides (shakes, smoothies) peut être plus simple que d'augmenter le volume de nourriture solide.

La prise de poids pour les personnes trop minces (ce qui peut être subjectif comme notion) peut s’avérer tout aussi complexe que la perte de poids pour d’autres. L’important est de comprendre les causes de sa maigreur et de mettre en place une stratégie adaptée à ses besoins, sans mettre sa santé en danger. 

J’avais déjà fait des vidéos à ce sujet mais comme c’est un sujet qui revient souvent et dont on ne parle sans doute pas assez, je viens de sortir une nouvelle vidéo pour expliquer tout cela. N’hésitez pas à la regarder et à la partager à vos amies et amis qui se trouvent trop “maigrichonnes” ou “maigrichons” !

Lire les commentaires (3)



La pâte à tartiner El Mordjene®, c’est quoi le problème ?

Posté le 23 septembre 2024 par Dr Jean-Michel Cohen

Vous avez entendu parlé de cette fameuse pâte à tartiner “EL Mordjene®” ? Quelle histoire ! Invité sur Europe 1, j’ai partagé mon expertise pour décrypter le phénomène autour de la pâte à tartiner El Mordjene®. Pourquoi cette pâte fait-elle tant parler d'elle et qu'est-ce qui la différencie du célèbre Nutella® ?

El Mordjene®, un goût de Kinder Bueno®

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, les consommateurs comparent davantage la pâte El Mordjene® au Kinder Bueno® qu’au Nutella®. La différence majeure ? El Mordjene® ne contient pas de cacao, là où le Nutella® utilise du cacao maigre. 

En termes de composition, cette pâte est plus grasse, mais moins sucrée que son concurrent. C’est précisément cette onctuosité, ce goût de gras, qui rappelle le Kinder Bueno® et qui en fait un produit si apprécié.

El Mordene® plus riche que le Nutella® ?

Sur le plan calorique, pas de grande différence : environ 550 kcal pour 100g de El Mordjene® contre 535 kcal pour le Nutella®. Et pour vous donner un repère avec un autre produit très gras : une cuillère de pâte El Mordjene® équivaut à une tranche de foie gras en termes de calories ! C’est un produit riche, à consommer avec modération.

Malgré son succès, El Mordjene® ne menace pas pour autant la domination de Nutella® sur le marché. Pour donner une perspective, le groupe Ferrerro® (Nutella) génère 17 milliards d'euros de chiffre d'affaires, contre seulement 7 millions pour Cebon® (El Mordjene). L'impact économique reste donc limité.

Mais c’est quoi le problème avec El Mordjene® ?

La problématique, c’est le lait contenu dans la pâte El Mordjene®, qui pose des questions d'ordre sanitaire. En France, le lait doit répondre à des normes strictes, ce que tous les producteurs étrangers ne peuvent pas garantir. 

De plus, l'Europe étant exportatrice de lait, elle refuse les produits laitiers en provenance de pays comme l'Algérie, la Turquie ou les États-Unis, ce qui explique pourquoi la pâte El Mordjene® n’est pas autorisée en France.

Si vous voulez en savoir plus sur ce produit qui fait débat, regardez mon intervention sur Europe 1 dans la vidéo qui suit. 

Lire les commentaire (0)



11 - 20 de 1685

Commencez maintenant votre analyse minceur GRATUITE


Êtes-vous une femme ou un homme ?

(Les solutions minceur sont adaptées)




Je commence mon bilan

Un dernier mot sur la méthode

La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.

Dr Jean-Michel Cohen
Votre IMC est-il trop élevé ? Comparez vos résultats à ceux de votre région
×