Posté le 8 octobre 2018 par Dr Jean-Michel Cohen
Potiron, potimarron, butternut (courge doubeurre), courge spaghetti, pâtisson... et tant d’autres variétés... C’est la pleine saison des courges. Si la question revient souvent « Est-ce des féculents ? », j’ai choisi aujourd’hui de vous en dire plus sur les courges !
Riches en eau avec plus de 90%, les courges ont la particularité de ne pas dépasser 4% de glucides et 20/25 kcal pour 100 g, ce qui en fait des légumes peu énergétiques. Très bien pourvues en minéraux, elles ont la particularité d'apporter beaucoup de potassium et peu de sodium. Elles aident ainsi à la régulation de la pression artérielle et favorisent la diurèse. Le calcium, le magnésium et le sélénium sont également présents en quantités intéressantes.
Les courges apportent en moyenne 1.3% de fibres qui, consommées cuites et mixées la plupart du temps, sont très bien tolérées. Enfin les plus colorés, renferment un maximum de bêta-carotènes aux propriétés vitaminiques et antioxydantes. Avec 3000 à 6000 µg de provitamine A pour 100 g, une portion de 200 g de potiron suffit en effet à couvrir le besoin journalier.
Alors ne vous en privez plus et testez nos délicieuses recettes sans attendre, d’autant qu’il s’agit de produits économiques !
Exemples de recettes Savoir Maigrir :
Velouté de potiron, carottes et panais
Brandade de poisson au potiron
Pâtisson farci
Dés de potiron à la vapeur et trompettes de la mort
Hamburger butternut
Régalez-vous !
Posté le 1 octobre 2018 par Dr Jean-Michel Cohen
On parle toujours de variété dans l'alimentation, celle-ci passe aussi par le choix du mode de cuisson. En effet, que vous réalisiez un poisson vapeur, grillé au four, en papillote ou poché, il n'aura pas les mêmes saveurs et vous n'aurez pas la sensation de consommer toujours les mêmes "choses". Varier les cuissons c'est aussi éloigner la lassitude qui peut se faire sentir au sein d'un programme minceur.
Faisons le point sur ces différents modes :
- A la vapeur
Dans une marmite à cuisson sous pression ou dans un cuiseur vapeur , elle consiste à cuire l’aliment par contact avec de la vapeur d’eau. Sans contact direct entre l'eau et l'aliment, les nutriments et qualités gustatives seront mieux conservés. D’autant plus si l’on prend soin de limiter la température et le temps de cuisson.
- A l’eau
En cuisant un aliment dans de l’eau, une partie des vitamines et minéraux hydrosolubles qu’il contient va se diffuser dans l’eau de cuisson. Il est possible de réduire ces pertes en limitant la quantité d'eau et en la salant légèrement. Il est également intéressant de conserver cette eau de cuisson et de la consommer par la suite en bouillon de légumes ou pour la cuisson d’autres aliments.
- A la poêle ou au wok
Le wok est un ustensile de cuisson d’origine chinoise qui se présente sous la forme d’une demi-sphère. Cette forme spécifique permet une cuisson homogène et ne requiert que peu d'ajout de matières grasses. La cuisson au wok se veut rapide, laissant les légumes encore croquants, et permet ainsi de conserver la saveur des aliments et dans un même temps de mieux préserver leurs qualités nutritionnelles. Les poêles à revêtement antiadhésif sont idéales pour limiter l’ajout de matières grasses. Dans tous les cas il est important de : Ne pas prolonger la cuisson des aliments, éviter la carbonisation, préférer une cuisson sans ajout de MG.
- Au barbecue
Au barbecue, les aliments sont cuits par contact et rayonnement de la chaleur. Les flammes issues du gaz ou du charbon de bois vont déborder et lécher ainsi l'aliment. Cette cuisson présente l’avantage de ne pas nécessiter d’ajout de matières grasses. Toutefois, si les aliments sont saisis de manière trop forte ou en cas de contact direct avec la flamme, il y a carbonisation et ainsi formation de composés qui peuvent s'avérer cancérigènes.
- A la friture
Il est possible de consommer des aliments frits à condition de réaliser une équivalence, par exemple nous proposons 75 g de vraies frites pour le plaisir en remplacement de 100 g de féculent cuit + 10 g de MG : tout est question d'équilibre ! Les huiles utilisées en friture impliquent une surveillance particulière car les triglycérides se dégradent au long des cycles d'utilisation. Un filtrage après chaque usage et un changement toutes les 5 utilisations est conseillé. Choisissez les huiles au point de fumage élevé, ou vérifiez bien que votre huile porte l’indication « pour friture ». Attention, certains mélanges d’huile peuvent contenir de l'oléine de palme et donc une quantité excessive d'acides gras saturés.
Enfin notons que en diminuant les matières grasses vous avez souvent besoin de palier ce manque et nous vous proposons de multiplier aussi les assaisonnement : coulis de tomate, herbes, épices, bouillons, moutarde, sauce soja, vinaigre... n'hésitez pas à vous inspirer de nos recettes ici et de notre fiche pratique : Les indispensables en cuisine.
Posté le 25 septembre 2018 par Dr Jean-Michel Cohen
Vous n’êtes plus sans savoir que l’alimentation a un impact direct et important sur votre état de santé général. Mais, c’est également un bon support pour lutter contre le vieillissement !
Pour cela, les antioxydants, qui luttent contre le vieillissement cellulaire doivent avoir une place importante dans l’alimentation. Un apport suffisant en vitamines et minéraux est également important pour limiter les états de fatigue.
Mais d’autres paramètres ne doivent pas être négligés :
- L’hydratation est essentielle ! Pensez à bien boire quotidiennement au moins 1 litre d'eau.
- Les protéines qui assurent la synthèse du collagène notamment, et donc l’élasticité de la peau, mais également le renouvellement cellulaire, la synthèse d’hormones, d’enzymes... Intégrez bien dans vos menus une portion de viande, poisson, œufs ou un équivalent végétal.
- Les matières grasses et principalement les acides gras polyinsaturés qui renforcent la couche lipidique de l’épiderme. Privilégiez les poissons gras 1 à 2 fois par semaine et des huiles végétales riches en acides gras polyinsaturés (colza, noix, noisette, lin, tournesol). Pour une bonne santé cardio-vasculaire, on limitera les graisses saturées au profit des graisses poly et mono-insaturées.
- La vitamine A : il s'agit d'un anti oxydant puissant qui bloque « les radicaux libres », et aide à lutter contre le vieillissement cellulaire, principalement visible au niveau de la peau. Sous forme de rétinol, vous la retrouverez dans la matière grasse de certains produits d'origine animale : foie, beurre, anguille, le thon, le jaune d'œuf, les fromages et le lait entier. Mais une consommation excessive de ces produits serait néfaste pour votre santé, et heureusement sous forme de bêta-carotène (ou pro-vitamine A) elle est présente dans de très nombreux végétaux et principalement ceux dont la chair est colorée (carottes, épinards, fenouil, oseille, cresson, chou vert, blettes, abricots, pêches à chair jaune, melon).
- La vitamine E, également antioxydante, préserve nos cellules du vieillissement prématuré. Vous la trouverez dans l'huile de tournesol ou margarine au tournesol, l'huile de noix mais également les graines (tournesol, noix, amandes et noisettes), les germes de blé et son huile, et produits complets ou encore l'avocat.
- La vitamine C, dans les végétaux crus principalement les agrumes, fruits exotiques, mais également les choux et poivrons.
- Le zinc est un oligo-élément qui participe à l’entretien des défenses immunitaires. On trouve du zinc principalement dans les fruits de mer et surtout les huîtres, la viande, le foie, le pain de seigle et les fromages.
- Le sélénium est également un oligo-élément à l’action antioxydante. Les produits de la mer sont riches en sélénium, notamment les moules et les huîtres.
- Autres substances antioxydantes : les polyphénols et le lycopène (tomate), mais sont inclus également les flavonoïdes (très répandus dans les végétaux), les tanins (dans le cacao, le café, le thé, le raisin, le vin rouge), les anthocyanes (notamment dans les fruits rouges) et les acides phénoliques (dans les céréales, les fruits et les légumes).
En parallèle, on évite les aliments riches en sucres simples et on n’oublie pas l’importance de la flore intestinale et donc les fibres et probiotiques !
Posté le 18 septembre 2018 par Dr Jean-Michel Cohen
Avec la rentrée déjà bien avancée, il est important de conserver de bonnes habitudes prises en vacances, comme prendre le temps de s'attabler même au petit déjeuner !
L'idée n'est plus d'avaler un café-tartines (encore quand vous vous préparez des tartines !) à toute vitesse, mais bien de prendre le temps, au moins vingt minutes. Un vrai petit-déjeuner se composera d'une boisson, d'un aliment céréalier, d'un produit laitier et d'une portion de fruit.
La boisson peut être un café, un thé ou une tisane sans sucre suivant vos goûts. Cependant la star du moment, c‘est l'eau infusée ! Personnellement je vous recommande de la réaliser vous même avec une base d'eau ou d'infusion non sucrée au choix (nature ou parfumée) ; on choisit des fruits de saisons (framboises, pêches et pêches de vigne, abricots, raisins...), on les découpe en morceaux, on les place dans différents petits bocaux ou une grande carafe, on ajoute l'eau nature ou l'infusion non sucrée et on laisse reposer une nuit au réfrigérateur. Elle sera du plus bel effet sur votre table du petit déjeuner pour prolonger l'été. Petit truc en plus : menthe, gingembre, bâton de cannelle : osez !
Le produit céréalier : il peut être simplement du pain complet ou intégral, des biscottes ou autres petits pains suédois... On ajoute une juste quantité de matière grasse : beurre ou margarine ou huile d'olive, et un laitage. Et le dimanche, vous pouvez également utiliser nos équivalences plaisirs : croissant, pain au lait ou brioche pour partager ce bon moment en famille.
On fait toujours la part belle aux fruits : une salade de fruits frais, un jus 100% pur jus sans sucre ajouté ou une belle tranche de pastèque ou de melon, ils participent à votre hydratation et sont gorgés de vitamines et minéraux. Attention cependant : même hors vacances on continue de se la jouer façon LOCALE :)
Bien entendu je n'oublie pas ceux qui ne peuvent toujours rien avaler le matin : le programme s'adapte à votre rythme avec nos menus sans petit-déjeuner, où je vous propose deux repas (déjeuner et dîner) et 1 encas qui n'est pas à négliger et pourra être consommé au choix, en matinée, après-midi ou en soirée.
Je vous souhaite de bons moments partagés !
Posté le 3 septembre 2018 par Dr Jean-Michel Cohen
Après les vacances et un rythme alimentaire souvent plus décousu, il n'est pas toujours évident de se remettre dans les rails. Surtout que le grignotage fait aussi souvent suite à nos émotions ! Notons également que le grignotage est souvent un cercle vicieux : on grignote, on décide alors de réduire le repas suivant, mais on a de nouveau faim peu de temps après ce repas trop léger...
Repartez sur de bonnes bases : recentrez-vous sur ce que vous ressentez !
La faim est tout à fait naturelle et correspond au besoin physiologique de manger et de combler un manque d'énergie de l’organisme. Au cours d'un repas, lorsque l'estomac est suffisamment rempli, les récepteurs situés sur ses parois envoient l’information au cerveau, l’envie et le plaisir de manger disparaissent, c’est le rassasiement. Pour que le cerveau reçoive cette information, il est important que le repas dure suffisamment longtemps (au moins 20 minutes) et de bien mastiquer. Éteignez également la télévision et laissez de côté votre téléphone, vous rendrez ainsi votre cerveau pleinement disponible pour ressentir la satiété. Or, le grignotage en apportant régulièrement des petites quantités d’aliments, brouille les pistes de ces sensations et amène ainsi à manger beaucoup plus que ce dont notre corps à besoin, sans pour autant se sentir rassasié !
N'oubliez pas également que la consultation du Mardi : Kilos émotionnels, peut vous aider à décrypter votre ressenti !
Il sera important de reprendre un programme alimentaire pas trop restrictif, soit jamais en dessous de 1400 kcal. Si vous sautez des repas, mangez à heures irrégulières ou ne faites pas des repas complets, vous ressentirez certainement de fortes envies. Suivez bien les menus à 1400 calories et ne supprimez aucun élément des repas.
Si vous avez faim ou que l'attente entre deux repas est trop longue, vous pouvez tout à fait mettre en place des collations dans la matinée et l'après-midi en décalant le laitage et/ou le fruit d'un repas. Si la faim est trop présente, vous pouvez grignoter des bâtonnets de crudités à volonté : carottes, radis, céleri, chou-fleur, tomates cerises, cornichons… sans y ajouter de matières grasses. Veillez à en avoir toujours à disposition. Pensez également aux cafés, thés et infusions sans sucre qui peuvent tromper la faim ! Faites également du tri dans les placards pour limiter les tentations.
En cas de fringale, sans sensation de faim :
- Occupez votre esprit : mettez de l’ordre autour de vous, regardez une de vos séries préférées, lisez, écoutez de la musique, allez chercher le courrier, tchatez sur le forum, sortez faire un ballade...
- Brossez vos dents : le goût mentholé fort altérera la saveur des aliments et vous cesserez naturellement vos grignotages.
Croyez en vous, petit à petit vous verrez que vous serez débarrasé de cette mauvaise habitude !
Posté le 27 aout 2018 par Dr Jean-Michel Cohen
C’est la rentrée et les vacances sont passées par là, la perte de poids a souvent au mieux stagné et il est temps de repartir sur de bonnes bases !
Même en cas de reprise de poids n’oubliez pas que cela n’annule en rien les efforts précédents ! Il est très fréquent de reprendre du poids pendant les vacances, ce n’est pas là un constat d’échec. Apprendre à le gérer fait aussi partie du côté éducatif de notre programme !
Challenge n°1 : Reprendre le programme
En effet, après avoir passé une bonne période et s'être accordé des plaisirs, certaines personnes ont beaucoup de mal à rentrer à nouveau dans le rythme du régime. Reprenez bien le rythme de 3 repas par jour (ou 2 repas et 1 collation selon votre profil), mais ne sautez pas de repas. Si vous vous efforcez d'être très régulier ou régulière, notamment la première semaine, la courbe de poids reprendra rapidement une pente qui vous plait. Reprenez tranquillement le régime habituel. Si vous avez repris plus d’2 kilos, faites 2 à 3 jours à un niveau calorique inférieur ou utilisez le jeûne de 16h pour booster la perte.
Challenge n°2 : Apprendre à vous accuper
C’est la période des forums des associations ! Trouvez une occupation que vous plaira, intellectuelle ou physique peu importe, elle vous boostera dans une nouvelle dynamique et vous éloignera du stress et de l’ennui !
Challenge n°3 : Bouger plus
Laissez-vous un créneau chaque semaine pour bouger seule, en famille, entre amis : une marche, piscine, vélo, du jardinage… vous profiterez ainsi du soleil de cette arrière-saison.
Challenge n°4 : Gérer le quotidien
Pensez qualité et anticipez bien vos courses de la semaine avec une partie au marché ou chez un primeur. Même si vous utilisez des repas express ou même des plats préparés conseillés sur les semaines actives, mettez le plus de soin possible à la préparation de vos repas le week-end. Dressez une belle table et utilisez nos belles recettes Savoir maigrir.
Challenge n°5 : Dormir mieux
Ne négligez pas le sommeil. Le réveil recommence à sonner… alors évitez de veiller trop tard afin de ne pas vous sentir à plat dès la première semaine de reprise. Le manque de sommeil aurait une action négative sur la gestion de vos émotions et de votre alimentation.
N’hésitez pas à nous demander une relance de votre programme à la semaine de votre choix, visionnez bien de toutes les vidéos et je vous souhaite une excellente rentrée en pleine forme !
Posté le 20 aout 2018 par Dr Jean-Michel Cohen
Un enfant est un organisme en pleine croissance ! Cet été, vous avez certainement constaté que votre enfant (ou vos enfants !) ne s’arrête jamais. Il nage, saute dans la piscine, sort, ressaute, puis va faire un foot... bref c’est parfois difficile de le suivre !
L'alimentation est un précieux soutien à son développement et reprendre avant la rentrée les bases d’un bon équilibre alimentaire est essentiel pour couvrir ses besoins. Voici 4 bases à garder avant la rentrée :
- Conservez un rythme alimentaire, sur la base d’au moins 3 repas par jour + 1 collation.
Même en vacances, se poser en famille pour un repas partagé et équilibré est une base importante. Des repas trop décousus ne vont pas permettre de couvrir ses besoins et risquent d’inciter à une consommation plus forte de produits sucrés, avec des risques de coups de pompe. Le petit déjeuner est le premier repas de la journée après le long jeune de la nuit. Il contribue au réveil de l'organisme. Si votre petit profite encore des grasses matinées, transformez ce petit déjeuner en brunch en intégrant du jambon ou un œuf ce qui lui permettra de tenir jusqu’au goûter. On ne néglige pas un apport en pain ou féculents suffisant !
- Dosez les plaisirs
Certes les tentations sont grandes et se faire plaisir est essentiel ! Mais offrir à votre petit une glace, une crêpe, une gaufre ou un beignet sur la plage tous les jours, c’est trop. Apprenez-lui qu’il faut savoir doser les plaisirs pour la santé, mais également le budget. 3 à 4 fois par semaine est un bon rythme et vous verrez qu’il savourera encore plus la journée plaisir.
- Faites le marcher
L’été, c’est aussi l’occasion de prendre le temps en famille de faire des courses-plaisir. Associez votre petit au choix du menu et faites-lui découvrir des fruits et légumes de saison et locaux ! Il sera ravi de les choisir, de vous aider à les préparer et de les déguster. Pensez à présenter les produits prêts à déguster, en morceau et vous verrez qu’il ne les boudera pas (crudités taillées à tremper dans un coulis de tomate ou une sauce au fromage blanc, soupe froide à la paille, fruits en dés à piquer avec un cure-dent...). L’été est un moment idéal pour l’éveil au goût.
- Pensez hydratation !
Il fait encore chaud, il est essentiel de veiller à ce que votre enfant boive suffisamment d’eau ! Même en vacances, on privilégie l’eau à table et les autres boissons plaisir (soda et jus) ne doivent pas dépasser un verre par jour au maximum. Acheter des boissons light de façon à laisser libre consommation ne serait pas non plus un bon choix ! Les boissons sucrées sont bien moins désaltérantes et réhydratantes que l’eau ! Prévoyez une petite bouteille avec bouchon sport ou un gobelet paille rigolo, et vous verrez qu’il viendra de lui-même se servir.
Et petit à petit, aider-le à retrouver des horaires et un rythme qui l’aideront à attaquer la rentrée du bon pied !
Posté le 13 aout 2018 par Dr Jean-Michel Cohen
La période estivale est indéniablement conviviale et festive ! Je vous ai déjà livré mes astuces pour gérer un pique-nique, un barbecue, mais je ne suis certainement pas le seul à me retrouver invité à un buffet.
Si je vois rapidement dans ce type de repas une chance qui n’est pas des moindres... celle de pouvoir gérer soi-même la façon de remplir son assiette, il ne faut pas rester moins vigilant sur la façon dont on va la remplir.
Mes conseils pour bien gérer un buffet :
1/ Les passages
Le 1er commandement est de ne pas dépasser 3 passages au buffet : plat / fromage / desserts. Avec 2 assiettes, que l’on pense petites, on consomme souvent bien plus que si l’on avait su se limiter à la visualisation d’une belle assiette bien remplie et la plus équilibrée possible.
2/ Les sauces
On évite d’abuser des sauces. La plupart des salades sont déjà assaisonnées, et pour la plupart généreusement, alors on évite un surplus avec la mayonnaise, la sauce tartare... Avec votre viande ou poisson froid, moutarde, cornichons, câpres ou ketchup seront de meilleurs choix.
3/ L'équilibre de l'assiette
On panache son assiette avec au moins la moitié de légumes, puis ¼ de féculents et ¼ de protéines. On évite les feuilletés et charcuteries, mais si l’on s’offre une part de quiche ou cake, elle remplace les féculents et la protéine.
4/ La boisson
On essaye d’avoir 2 verres, 1 verre à eau pour se désaltérer et 1 verre de vin à déguster.
5/ Le dessert
Les mignardises en dessert sont appétissantes et si petites... mais en réalité se limiter à 3 serait le bon dosage.
Selon la façon dont on a pu et su gérer, on n’oublie pas de compenser le lendemain et de toujours reprendre le fil du programme !
Posté le 7 aout 2018 par Dr Jean-Michel Cohen
La communauté est l'un des points forts du programme Savoir Maigrir. C'est pour cela que nous avons mis en place les groupes, les forums ou encore les consultations en Driect !
Pour répondre à une demande grandissante de la part des membres du programme Savoir Maigrir, nous avons fait le choix de développer un outil important :
Cet outil vous permettra de garder le contact avec vos amis du programme. Ce tchat est le meilleur moyen pour parler en direct avec les autres membres et en plus il est ouvert 24h/24h.
Cliquez ici pour en profiter : Tchat en Direct !
Posté le 6 aout 2018 par Dr Jean-Michel Cohen
Sous le terme de « glaces » se cachent en réalité de multiples préparations aux qualités nutritionnelles bien différentes.
Les glaces ou crèmes glacées, comme les classiques vanille, café ou chocolat :
Il s’agit d’une base de crème anglaise reproduit industriellement par un mélange de protéines (laitières et/ou végétales et/ou d’oeuf), de matières grasses (laitières et/ou végétales et/ou d’oeuf), de sucres et de parfums variés. Cette préparation sera ensuite désignée sous différentes dénominations selon les ingrédients mis en oeuvre : glace au lait, glace aux oeufs et même au soja. Il existe des crèmes glacées aux fruits, à ne pas confondre avec un sorbet.
Elles apportent en moyenne 200 kcal aux 100 g et, en raison de la présence de lait, environ 100 mg de calcium pour 100 g, soit autant qu’un fromage blanc !
Les glaces dites à l’américaine :
Plus crémeuses, elles contiennent des inclusions : morceaux de chocolat ou de biscuits, des noix ou/ou des nappages appelés également toppings (chocolat, caramel, coulis de fruits…),sont ainsi enrichies en calories.
Les glaces allégées :
Réalisées avec des quantités de matières grasses et sucres réduites, elles sont environ 30 % moins caloriques que les recettes originales, mais restent plus riches qu’un simple sorbet. La qualité des ingrédients reste à surveiller, tout comme l’ajout d’additifs souvent en surnombre !
Les sorbets :
Ils se composent d’un mélange d’eau, de sucre et de jus ou pulpe de fruits. Contrairement aux crèmes glacées, aucune matière grasse n’est ajoutée à leur préparation. Un sorbet doit contenir au minimum 15 % de pulpe, purée ou jus pour les fruits acides (cassis, citron…) et 35 % pour les fruits doux (fraise, poire...). Les sorbets riches en fruits conservent une grande partie de la vitamine C du fruit de base, et quand celui-ci est riche (cassis, fraises, etc.), deux boules de sorbet peuvent couvrir jusqu’à un tiers des besoins journaliers en vitamine C.
Ces glaces sont proposées en bacs à partager, mais on trouve également de petits pots individuels, et également un grand nombre de bâtonnets, esquimaux, cônes... et autres formes plus variées et attrayantes les unes que les autres.
COMMENT LES CHOISIR ?
- Pour les sorbets, on cherche en priorité les plus riches en fruits, et contenant le moins d’additifs possible, on limite le sirop de glucose-fructose.
- Pour les crèmes glacées en format familial ou individuel, on favorise les produits à base d’aliments simples, tels que le lait et la crème, et on choisit les listes d’ingrédients les plus courtes.
- Côté calories, on préfère les sorbets aux glaces (2 boules de sorbet apportent autant de calories qu’un fruit). Les crèmes glacées apportent en plus une portion de graisses (10 g).
- On privilégie les bâtonnets de taille raisonnable, voire les minis, on évite les géants, maxi, double…
- On privilégie l’ajout de fruits, vraies gousses de vanille, vrai chocolat… et les arômes et colorants naturels. L’utilisation de bases contenant des arômes et colorants de synthèse, et autres additifs en surnombre étant courante (même chez les glaciers ayant pignon sur rue).
LES PIÈGES
- Les sorbets en général qui ne devraient être que de l’eau, du fruit et du sucre et qui nous assomment avec des lignes entières d’ingrédients désastreux (huile de palme et sirop de glucose-fructose) et d’additifs en tout genre.
- Les glaces à l’eau, qui sont à base d’eau et de sirop. À ne pas confondre avec les sorbets, elles n’apportent pas de vitamine C !
- Attention : toutes les glaces aux fruits ne sont pas des sorbets. Il existe des crèmes glacées à la fraise, par exemple, regardez bien la dénomination et la composition du produit acheté.
- Les glaces destinées aux enfants. Sous prétexte d’une une jolie forme, couleur ou d’une inclusion de bonbons, on oublie la qualité !!!
CONSEILS DE CONSOMMATION
- On essaie de réaliser ses propres sorbets et glaces afin de mieux maîtriser la composition finale du produit. Beaucoup de robots multifonctions le permettent et les sorbetières sont de plus en plus abordables.
- On s’autorise 100 ml de sorbet occasionnellement à la place d’un fruit et on peut se faire plaisir avec une glace en boules, pots individuels ou bâtonnets en évitant les maxi formats.
Nos équivalences plaisirs sont les suivantes :
- 2 boules de crème glacée (125 ml ou 100 g) = 1 fruit + 10 g de beurre
- 1 esquimau simple = 1 fruit + 1 laitage nature 0% de MG
- 1 Mystère® = 1 fruit + 1 laitage nature 0% de MG + 10 g de beurre
- 1 cône = 1 fruit + 1 laitage nature 0% de MG + 10 g de beurre
La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.