Posté le 7 mars 2022 par Dr Jean-Michel Cohen
Face à l’abondance d’informations qui figurent sur les étiquettes des produits alimentaires, il est d’autres signes cabalistiques qui méritent d’être décodés. D’autant que ces noms mystérieux font régulièrement l’objet de rumeurs.
Ce sont, on l’a compris, les fameux additifs alimentaires qui, selon les années et à tour de rôle, se voient les uns après les autres qualifier de cancérigènes ou de toxiques pour la santé. La rumeur la plus cocasse concerne le E 300, à qui certains ont donné une réputation de produit dangereux, alors qu’il s’agit en réalité d’acide ascorbique, donc de vitamine C ! Dès lors, comprendre de quoi il retourne s’impose.
Les additifs sont des substances ajoutées intentionnellement aux denrées alimentaires pour remplir certaines fonctions technologiques, comme colorer, sucrer ou conserver.
Autorisés au niveau de l’Union européenne pour ses États membres, ainsi que pour l’Islande, le Liechtenstein et la Norvège, ils sont définis dans la législation communautaire en ces termes :
« Toute substance habituellement non consommée comme aliment en soi, et habituellement non utilisée comme ingrédient caractéristique dans l’alimentation, possédant ou non une valeur nutritive, et dont l’adjonction intentionnelle aux denrées alimentaires, dans un but technologique, a pour effet qu’elle devient elle-même, ou que ses dérivés deviennent, directement ou indirectement, un composant de ces denrées alimentaires. »
Cette législation est basée sur le principe que seuls les additifs explicitement autorisés peuvent être utilisés. Et ce dans des quantités limitées pour certaines denrées.
Si aucune limite quantitative n’est prévue pour l’emploi d’un additif alimentaire, on doit toutefois y avoir recours selon la bonne pratique de fabrication, c’est-à-dire autant que nécessaire pour obtenir l’effet technologique désiré.
Ces additifs ne peuvent en outre être autorisés que s’il y a une nécessité technologique à les utiliser, s’ils n’induisent pas le consommateur en erreur et ne présentent aucun risque pour sa santé.
Avant autorisation, la sécurité de ces additifs est évaluée par le comité scientifique de l’alimentation humaine, un groupe d’experts qui conseille la Commission européenne sur les questions concernant les produits alimentaires.
Les doses maximales sont toujours mentionnées, et l’étiquette des produits se doit de préciser la nature de l’additif et son numéro d’identification européen ou son nom en clair.
En France, un décret du 10 août 1994 a créé 22 catégories d’additifs. Parmi ceux-ci citons : les colorants, les conservateurs, les antioxydants, les émulsifiants, épaississants et gélifiants, les révélateurs de goûts et les édulcorants… La liste des additifs alimentaires en France s’élève à 498 que vous pouvez retrouver sur le site Open facts Food.
Pour vous montrer concrètement comment les repérer sur les aliments quand vous faites vos courses et pour vous aider à faire la différence entre produit dangereux et simple exhausteur de goût, regardez cette vidéo, et n’oubliez pas que c’est quelque chose que vous pouvez également approfondir en suivant ma Masterclass Tout savoir sur les aliments disponible sur le compte !
Bon visionnage !
Posté le 28 fevrier 2022 par Dr Jean-Michel Cohen
L’huile de coco est promotionnée par de nombreuses personnes sur les réseaux sociaux, et notamment des influenceurs, notamment sportifs, mais qui semblent manquer de connaissances en nutrition… Faisons le point.
Faire la promotion de l’huile de coco pour un usage comme on pourrait le faire avec l’huile d’olive n’est pas responsable. Une consommation accrue d’huile de coco, du fait de sa très haute teneur en acides gras saturés, 86.5 %, peut être responsable de problèmes cardiovasculaires et d’autant plus si elle vient remplacer la consommation d’huiles de bonne qualité.
Des chercheurs de l’université d’Harvard (vous le verrez dans la vidéo) considèrent même l’huile de coco comme un “poison”, favorisant le dépôt de plaques d'athéromes sur la paroi des artères, provoquant une athérosclérose, une des premières causes de mortalité au niveau mondial.
Vous l’aurez compris, l’huile de coco en excès est à déconseiller. Vous pouvez la consommer de temps en temps pour donner un nouveau goût à vos salades ou plats, mais ne la consommez pas de façon systématique, ce n’est pas bon pour votre santé.
Pour mieux vous faire comprendre, je me dois de revenir sur les différents types d’acides gras, car ils ne sont pas tous néfastespour la santé, il faut savoir faire la différence.
Pour bien choisir les matières grasses que l’on souhaite ingérer, il convient de s’attarder sur la nature des acides gras qui les composent. Il en existe plusieurs formes :
Les acides gras saturés (AGS) :
On les trouve dans les graisses animales (viande, beurre, fromage, crème fraîche ), mais aussi dans certaines huiles végétales (huile de coco, de palme).
Les limiter est suffisant, car ils conservent des avantages nutritifs certains pour la maman et son bébé notamment et véhiculent les vitamines A,D,E et K. Une consommation excessive d’acides gras saturés est en revanche préjudiciable pour la santé cardio-vasculaire.
Les acides gras monoinsaturés :
L’huile d’olive, l’huile de canola (colza), l’huile de tournesol à forte teneur en acide oléique (oméga-9), mais aussi les avocats et certaines noix (noix de cajou, amandes et arachides). Les oméga-9 ne sont pas des acides gras essentiels parce que le corps peut en produire en quantité limitée, à condition que les versions oméga-3 et 6 soient présentes.
Les acides gras polyinsaturés :
On les trouve dans de nombreuses huiles végétales (huiles de soja, de maïs, de tournesol, de noix, de graines de lin, de pépins de raisin), les poissons gras (saumon, thon, maquereau, hareng, truite, etc.).
Parmi eux, deux, non synthétisables, sont essentiels à une alimentation saine : l’acide alpha-linolénique de la famille des oméga-3 et l’acide linoléique du groupe des oméga-6.
Les acides oméga-3 sont présents dans le poisson gras (sardine, maquereau, saumon…), l’Afssa recommande de consommer du poisson deux fois par semaine dont au moins une fois un poisson gras, en alternant les espèces, dans les huiles végétales (noix, soja, colza, lin), également riches en antioxydants et en vitamines A et E. Les oméga-6 se trouvent dans les huiles de tournesol, de maïs, de pépins de raisin, mais aussi de soja et de noix.
Les oméga-3 et oméga-6 sont indispensables au bon fonctionnement des cellules nerveuses. Ainsi, la consommation d’aliments riches en oméga-3 permet la fluidité des membranes des cellules nerveuses et favorise la transmission de l’influx nerveux, régule la tension artérielle, diminue le taux de triglycérides, agit sur les réactions inflammatoires, immunitaires (comme l’allergie) et aide à lutter contre les états dépressifs.
Un excès en oméga 6 limite l’utilisation des oméga 3, il est donc recommandé de veiller à un équilibre d’apports avec un rapport oméga 6/ oméga 3 / 5 (entre 1/1 et 4/1). Notre alimentation à tendance à être trop riche en oméga-6 et à manquer d'oméga 3
Vous le voyez, les acides gras sont multiples et encore une fois, la variété de votre alimentation, notamment grâce aux plans de repas que vous suivez sur Savoir Maigrir, les intègre pour votre santé, pour votre équilibre alimentaire.
Et au-delà de l’huile de coco, il existe de nombreux produits à base de coco que vous pouvez très bien consommer. Loin de moi l’idée de bannir tous les produits à base de coco. Crème de coco, lait de coco, eau de coco…
egardez bien la vidéo ci-dessous, j'ai quelques informations intéressantes à partager avec vous ! Et l'huile de coco, gardez la pour la cosmétique ! Bon visionnage !
Posté le 13 decembre 2021 par Dr Jean-Michel Cohen
Courge butternut ou buttercup, courge bleue de Hongrie, potimarron… ces produits que l’on consomme beaucoup en automne hiver ont de vrais avantages nutritionnels pour vous qui prenez soin de votre ligne. Petit décryptage alimentaire.
Le potiron est la plus ancienne des courges. Je vous en parle ici car il n’est pas détaillé dans la vidéo. Ses graines sont comestibles une fois grillées et salées. Il est riche en eau à 92 % et n’apporte que 20 kcal/100 g. Le potiron apporte en moyenne 1,3 % de fibres qui, consommées cuites et mixées la plupart du temps, sont très bien tolérées.
Les potirons les plus intensément colorés renferment un maximum de bêta-carotène aux propriétés vitaminiques et antioxydantes. Avec 1,8 à 2 mg de provitamine A/100 g, une portion de 200 g de potiron suffit à couvrir les besoins journaliers. On revient sur ce bêta-carotène un peu plus bas.
D’accord, la saison est un peu passée mais je voulais vous en parler parce que vous en trouvez tout de même facilement sur les étals, et elle fait partie de la famille des cucurbitacées, comme les courges, et même comme le concombre ou encore le cornichon !
La courgette est le fruit d’une plante herbacée grimpante que l’on consomme comme légume à l’état jeune (avant maturité). Elle possède une chair blanc crème très juteuse avec quelques pépins.
Comme l’ensemble des légumes verts, la courgette est composée essentiellement d’eau et est par conséquent très pauvre énergétiquement. C’est pour cela qu’elle est intéressante pour nous. La richesse de la courgette en potassium (230 mg/100 g) est intéressante pour la santé cardiovasculaire : une alimentation riche en potassium possède des effets antihypertenseurs reconnus.
En fin de vidéo, retrouvez l'excellente recette de gratin de courgettes au jambon, une recette Savoir Maigrir bien-sûr.
Ce groupe d’aliments devrait constituer la base de tous nos repas. Il apporte l’essentiel des fibres nécessaires à une bonne santé ainsi que des vitamines (dont beaucoup d’antioxydants) et des nutriments en quantité importante.
En France, la consommation de fibres (11 g en moyenne) est loin des recommandations officielles. Pourtant, les fibres aident à réduire les maladies cardiovasculaires et intestinales et pourraient aussi, en modifiant la flore intestinale (ou microbiote), agir sur les cancers digestifs, les maladies cardiovasculaires…
Sachez d’ailleurs que vous pouvez récupérer les graines de courge et les consommer après les avoir faites griller par exemple, elles contiennent 6,4 g de fibre/100g.
Les carotènes sont les pigments jaune vif et orange que l’on trouve dans quantité de végétaux comme les courges telles que la butternut, le potimarron, la citrouille…
Ils les protègent des ultraviolets et absorbent la lumière pour améliorer la photosynthèse. Ils forment une grande famille et sont réputés avoir des effets bénéfiques pour la santé : protection de l’œil, réduction des risques de cancer, action antioxydante, synthèse de la vitamine A par l’organisme.
Le bêta-carotène donne aux citrouilles et autres courges leur belle couleur, l’alpha-carotène, que vous retrouvez aussi dans les carottes et les oranges, ou encore le lycopène, que l’on trouve dans les tomates et les pastèques.
Vous voyez, les courges sont synonymes de fibres, de vitamines et d’antioxydants, le tout pour des valeurs caloriques faibles et des prix tout à fait abordables. Soupes, veloutés, frites… les modes de cuisson des courges sont multiples, des produits pour vous amuser en cuisine et vraiment vous faire plaisir dans l’assiette.
Regardez la vidéo qui suit pour compléter ces informations. Vous verrez que les valeurs nutritionnelles des courges sont assez proches les unes des unes mais on relève des avantages notoires pour certaines d'entre elles. Bon visionnage !
Posté le 7 decembre 2021 par Dr Jean-Michel Cohen
Les vitamines sont des composés chimiques produits par les plantes et par les animaux. Les vitamines s’appellent ainsi pour 2 raisons : elles sont vitales et ont été trouvées pour la première fois dans des acides aminés.
Notre corps en a besoin pour fonctionner. Il peut en synthétiser certaines, mais pour la plupart, l’alimentation est la source unique , d’où l’importance de varier ce que nous mangeons pour couvrir tous nos besoins.
On compte en tout 13 vitamines (voir ci-dessous), chacune ayant des fonctions spécifiques. Certaines sont solubles dans l’eau (hydrosolubles), d’autres dans les graisses (liposolubles, vitamines A,D, E et K), ce qui souligne l’importance des lipides dans notre alimentation.
Les vitamines A, C et E jouent un rôle antioxydant, ce qui signifie qu’elles empêchent l’oxydation de certains éléments chimiques, laquelle accélère le vieillissement des cellules et l’apparition de maladies.
Pour aller droit au but, voici les différentes vitamines et leurs rôles dans notre organisme (pour aller plus loin, regardez bien la vidéo en fin d’article !).
Vitamine A (rétinol et bêtacarotènes) :
Elle a un rôle antioxydant et anti-infectieux, sert pour la vision nocturne, la production de mélamine et la santé de la peau. Elle est aussi importante pour la croissance chez les enfants.
Vitamine B1 (thiamine) :
Elle assure une bonne assimilation des aliments, participe aumétabolisme des protéines, des lipides et glucides, elle permet la production d’énergie et assure le bon fonctionnement du système nerveux.
Vitamine B2 (riboflavine) :
Elle permet la production d’énergie, l’assimilation des autres vitamines du groupe B, une peau en bonne santé ainsi que des cheveux et des ongles en pleine forme et participe au bon fonctionnement du système nerveux.
Vitamine B3 (PP ou niacine) :
Elle participe au métabolisme des protéines, des lipides et des glucides, à la baisse du taux de triglycérides dans le sang, au bon fonctionnement du système nerveux, à la synthèse hormonale et à la synthèse de la kératine (protéine qui permet de bâtir les poils, cheveux et ongles…).
Vitamine B5 (bépanthène) :
Elle a un rôle anti-infectieux, permet la cicatrisation de la peau, la croissancedes cheveux, participe au bon fonctionnement du système nerveux et a également un rôle sur la fertilité.
Vitamine B6 (pyridoxine) :
Elle favorisel’absorption du magnésium,participe au métabolisme des protéines des lipides et des glucides, à la formation de l’hémoglobine, la transformation du tryptophane en vitamine B et la synthèse hormonale et des neurotransmetteurs.
Vitamine B8 (biotine) :
Elle intervient dans le métabolisme des protéines des lipides et des glucides.
Vitamine B9 (folates ou acide folique) :
Elle permet la synthèse et renouvellement de l’ADN et des cellules sanguines et la synthèse des hématies. Importante en cours de grossesse et avant la conception.
Vitamine B12 (cobalamine) :
La fameuse, celle qui peut manquer aux végétaliens. Elle permet la synthèse et le renouvellement de l’ADN et des cellules sanguines et participe au bon fonctionnement du système nerveux.
Vitamine C :
Elle a un rôle antioxydant et anti infectieux, participe à un bon système immunitaire, et permet une bonne absorption du fer.
Vitamine D :
Elle permet l’assimilation du calcium et du phosphore, la consolidation osseuse, et a un rôle anti-infectieux. On l’appelle aussi la vitamine soleil, car elle est synthétisée par l'organisme lorsque la peau est exposée au rayonnement UV (b principalement) de la lumière du soleil Une exposition quotidienne au soleil de 15 à 20 min vous assure, en plus de prendre l’air, un bon apport en vitamine D.
Vitamine E :
Elle permet le maintien du système immunitaire, a un rôle antioxydant, permet une diminution du cholestérol LDL et stimule la fertilité
Vitamine K :
Elle assure la coagulation du sang et la minéralisation des os. Essentielle pour se remettre d’une blessure.
Si vous mangez varié et de saison, vous serez en pleine forme et vous développerez une bonne résistance aux agressions extérieures (virus, maladies, coups de fatigue…) !
Pour aller un peu plus loin, je vous invite à regarder cette vidéo, vous allez tout savoir sur les vitamines !
Posté le 8 novembre 2021 par Dr Jean-Michel Cohen
La spiruline est considérée comme un super aliment grâce à sa richesse exceptionnelle en minéraux et en oligoéléments ainsi qu’en protéines.
La spiruline est à la fois une micro-algue et un ensemble de micro-bactéries qui poussent naturellement dans les lagunes d’eau douce. Ainsi nommée en raison de sa forme spiralée, elle appartient à la famille des cyanobactéries ou micro-algues bleu-vert.
Dans le commerce, on la trouve généralement sous forme de poudre bleu-vert déshydratée, en vrac ou encapsulée. Elle est naturellement riche en protéines végétales (55 à 70 %) de qualité satisfaisante.
C’est une source intéressante d’acide gamma-linolénique (Oméga-6), dont il convient toutefois d’équilibrer les apports, au profit des Oméga 3. C’est également une source d’oligoéléments et particulièrement de fer. 15 mg de fer dans 10 g de spiruline mais il s’agit toutefois de fer non héminique et donc moins bien assimilé.
Elle fournit par ailleurs une quantité astronomique de bêta-carotène, soit de 12 000 UI à 25 000 UI/5 g de poudre. Et contrairement aux autres algues, la spiruline ne contient pas d’iode.
Une utilisation qui varie selon les régions du monde
Tous ces principes actifs lui confèrent une action puissante sur les troubles veineux et capillaires.
Cette richesse en nutriments fait de la spiruline un produit de choix utilisé pour combattre la malnutrition dans plusieurs pays, d’autant qu’elle présente l’avantage de pouvoir être produite localement.
Dans les pays industrialisés, la consommation de spiruline reste peu intéressante, vous le verrez, c’est effectivement le discours que je tiens dans la vidéo qui accompagne cet article, mis à part pour les personnes carencées en fer.
Une utilisation quotidienne prolongée peut toutefois engendrer des troubles intestinaux mineurs (ventre gonflé et gaz). Il suffit alors de faire une pause dans la prise de spiruline pour voir les troubles disparaître.
Notez tout de même que la présence de phycocyanine, aux propriétés détoxifiantes stimule le système immunitaire, ce qui est intéressant en période automnale ou hivernale.
Si vous voulez tester, je vous conseille de vous en fournir en poudre déshydratée et de tester cette recette qui peut remplacer de temps en temps s un laitage et un fruit dans votre menu.
Ingrédients pour 1 personne :
1/2 c. à c. de spiruline en poudre (1,5 g)
1 c. à c. d’eau
1 c. à s. de jus de citron
1 banane
100 ml de boisson végétale nature enrichie en calcium
Quelques glaçons.
Marche à suivre :
Réhumidifier la spiruline avec l’eau et le jus de citron.
Laisser reposer quelques minutes.
Mixer avec la banane épluchée, la boisson végétale et quelques glaçons.
Déguster sans attendre.
Regardez bien cette vidéo, elle vous apporte encore plus de renseignements sur ce super aliment et vous aurez mon avis concernant la spiruline dans le cadre d'une alimentation variée et équilibrée comme la vôtre ! Bon visionnage !
Posté le 4 octobre 2021 par Dr Jean-Michel Cohen
Vous avez remarqué l’évolution du rayon des produits laitiers depuis quelque temps ? Vous pouvez y retrouver de plus en plus de produits renforcés en protéines comme le Skyr.
J’ai décidé de vous en parler car ces produits peuvent tout à fait s’intégrer dans des plans de repas pendant un régime pour 3 raisons :
- faible taux de lipides (ils sont très souvent allégés en matières grasses),
- faible taux de sucre,
- très fort taux de protéines.
Ce sont des produits très rassasiants par leur teneur en protéines qui peut atteindre 12 à 15 %, soit jusqu’à 15 g par pot (qui varient entre 100 et 125 g). Leur texture est à la fois onctueuse et épaisse et ils apaisent vraiment la sensation de faim.
Attention cependant car qui dit nouveauté dit aussi extension des gammes. Tous les skyrs ne sont pas à 0% de MG et certains aux fruits ou aromatisés sont sucrés. Restez vigilant(e)s sur le produit acheté de préférence nature et évitez les pots trop gros (150 g et plus).
Ces nouveaux produits semblent venir concurrencer les produits consommés par les personnes faisant de la musculation ou souhaitant prendre de la masse.
Le packaging et le design évoquent les boîtes de Whey protéines (protéines de lait consommées pour la prise de masse) et s’avèrent être de sérieux concurrents à ces produits.
Dans la vidéo qui suit, j’évoque également les yaourts à la Grecque, qui à côté s’avèrent trop gras et trop sucrés, ainsi que les substituts de repas liquides que je déconseille vivement.Ces substituts sont des produits qui retirent tous les plaisirs de l’alimentation, et vous savez l’importance que j’accorde au plaisir quand il s'agit de bien la nourriture.
Ces produits laitiers protéinés peuvent vous intéresser, n’hésitez pas à venir nous poser vos questions pendant les lives !
Bon visionnage !
Posté le 30 aout 2021 par Dr Jean-Michel Cohen
Le miel est la substance sucrée naturelle produite par les abeilles de l’espèce Apis mellifera à partir du nectar des fleurs ou de certaines sécrétions provenant de parties vivantes de plantes ou se trouvant sur elles, qu’elles butinent, transforment, combinent avec des matières spécifiques propres, emmagasinent et laissent mûrir dans les rayons de la ruche.
Par définition, le miel est donc un produit entièrement naturel qui ne peut contenir ni additif, ni colorant, ni conservateur, ni arôme artificiel.
La variété des miels est très grande, on les distingue cependant selon leur origine florale :
- miel d’acacia,
- de lavande,
- de bruyère,
- de sapin,
- ou miel polyfloral, dit miel de fleurs ou toutes fleurs ;
Mais aussi selon leur origine géographique :
- miel de montagne,
- de Provence ou autres régions.
L’origine du miel a une influence sur sa couleur, son arôme : plus un miel est foncé, plus sa saveur est prononcée.
Par ailleurs, plus un miel est fluide, plus il est riche en fructose et plus son pouvoir sucrant est élevé, un miel solide sera plus riche en glucose et sucrera moins intensément à valeur calorique équivalente.
On peut lire sur de nombreux miels à bas prix : “Mélange de miels originaires et non originaires de la CE.” Cette indication est possible à cause d’un décret de 2003, qui précise que l’on peut mentionner une provenance de la Communauté européenne ou hors CE, sans avoir l’obligation d’y inscrire un pays en particulier.
Ainsi, plus de 30 % des miels bas prix, dont la provenance reste très douteuse, sont en réalité de faux miels entièrement produits industriellement, ou bien une base de miel à laquelle on ajoute de l’eau et/ou du sucre. Ces faux miels proviennent essentiellement de Chine, sans aucune mention sur l’étiquette.
Alors pour éviter les faux miel, préférez un miel pour lequel il est mentionné sur l’étiquette : “Récolté en France” et “Mis en pot par l’apiculteur.”
Attention aux quantités ! Le miel est un produit sucré, il est donc à ce titre préférable de se limiter à une portion de 25 g en remplacement d’un fruit de la journée : le matin sur vos tartines ou pour sucrer vos boissons et/ ou laitages.
Regardez, tout est bien expliqué dans cette vidéo qui fait beaucoup de buzz. :)
Posté le 19 juillet 2021 par Dr Jean-Michel Cohen
La nutrition, ce n’est pas que parler des produits diététiques ! Aujourd'hui, on ouvre le congélateur et on parle des glaces : sorbets, cônes, Mars ou Bounty glacés, Häagen Dazs, Magnum... Tout y passe !
Sorbet et cône :
L’Oasis sorbet c’est de l’eau, du sucre et des concentrés de jus (pomme, citron, orange…) et sa valeur calorique par portion est de 45 kcal. Pas cher payé ! C’est un produit sucré (9.6 g pour 100 g), soit l’équivalent de 2 carrés de sucre. Il vaut mieux donner ça aux enfants qu’un soda en canette. 1 bâtonnet de temps en temps pour 1/2 fruit environ est raisonnable.
Les mini-cônes Nestlé :
Ici, on passe de suite à 128 Kcal par portion. C’est plus gras (16 g pour 10 g) et la composition est plutôt compliquée avec une teneur en sucre de 42 g pour 100 g. Mon conseil, le cornet chez le marchand de glace sera certainement de meilleure composition ! La portion mini reste un bon réflexe, mais cela remplace tout de même 1 fromage + 1 fruit.
Mars et Bounty glacés :
Ces 2 barres chocolatées glacées font : 136 Kcal pour 1 Mars glacé et 135 Kcal pour 1 Bounty glacé. C’est mieux composé que le cône avec moins de sucre et moins de graisse. Ces 2 produits, je pensais qu’ils étaient vraiment mal composés (c’était le cas des barres chocolatées que j’ai traité dans une autre vidéo) et au final, ce n’est pas la cata !
Ben & Jerry’s :
La composition de ces glaces est très riche. De la crème, de l’huile, du sucre, du sirop de sucre… Avec une valeur calorique à 140 Kcal pour 100 ml, on pouvait s’attendre à plus. Avec 14 g de lipides pour 100 g, cela correspond aux autres produits présentés. Mais la composition est vraiment trop compliquée...
Crème glacée à la vanille :
Sa composition est un peu plus simple : eau, lait écrémé, crème et sucres pour une valeur calorique de 184 Kcal pour 100 g, ce qui en fait le produit le moins riche de tous les produits présentés.
Les mini cups Häagen Dazs :
Là, contrairement à ce que l’on pourrait penser, la composition est très belle : crème fraîche, lait écrémé, sure, jaune d’oeuf et noix de macadamia. Tout simplement. Surprenant pour une glace d’origine américaine. Avec 274 Kcal pour 100 g, c’est un vrai produit gourmand ! 1 pot fait tout de même 86 g soit 235 kcal le petit pot (1 fruit + 10 g de MG + 1 laitage)
Le Magnum :
Là, c’est le produit le plus gras présenté aujourd’hui avec 18 g de lipides pour 100 g et 30 g de sucre pour 100 g et une valeur calorique de 239 Kcal par portion ! Là aussi, un vrai produit gourmand ! Et là c’est le Magnum classic, faites encore plus attention avec les Magnum aux amandes... !
En conclusion la valeur calorique de ces produits n’est pas si folle que ça. La glace reste un produit gourmand, évitez d’en manger tous les jours mais à l’occasion, faites-vous plaisir.
Si vous voulez faire un choix pas trop gourmand, pensez au Bounty ou au Mars glacé ou au Sorbet Oasis, l’équivalence plaisir ne vous coûtera pas trop cher et si vous choisissez le Magnum… il va falloir rattraper l’écart !
Pour plus de détails, je vous laisse regarder la vidéo :
Posté le 12 juillet 2021 par Dr Jean-Michel Cohen
L'été est toujours un moment clé dans la perte de poids bien-sûr parce que l'on ne veut surtout pas regrossir, mais aussi parce que les vacances donnent lieu à plus de convivialité et appellent au plaisir !
Voici une petite sélection d'aliments parfois oubliés et mésestimés que je vous propose de lettre au menu cet été :
- Les sardines :
Bien-sûr en conserve et à l'huile, c'est un produit gras ! Mais en les privilégiant fraîches ou en conserve sans huile, elles sont très intéressantes. Peu onéreuses, riches en protéines et en oméga-3, elles apportent environ 130 kcal/100 g ce qui reste raisonnable sans dépasser les 125 g. Vite préparées, vous vous régalerez avec les sardines à la plancha.
- Les crevettes :
A préférer fraîches si vous êtes au bord de la mer, c'est une bonne source de protéines pour vos salades, buffets froids et apéritifs. Elles apportent seulement 88 kcal/100 g et c'est une source intéressante d'iode, un oligo élément pour lequel nous sommes souvent carencés.
- La feta :
Pour changer un petit peu de la mozzarella ! On évite bien sûr l'achat d'un produit mariné à l'huile. Mais sa texture plus compacte offre un bon rassasiement, à condition de ne pas abuser en quantité. 1 portion de 30 g c'est parfait !
- Le tzatziki :
Un mélange de fromage frais, concombre et d'un petit peu de matières grasses. Avec 180 kcal pour 100 g, c'est une sauce correcte pour l'apéritif ou pour remplacer la crème fraîche avec une pomme de terre.
- Le pamplemousse :
Non ce n'est pas l'effet brûle-graisse que je compte vanter ici ! Il s'agit toutefois d'un fruit modérément sucré et riche en vitamine C, antioxydants et fibres. 1/2 en entrée ou 1 entier en fruit est parfait. Toutefois, ils ne doivent pas être consommés avec certains médicaments en raison d’un risque de surdosage avec apparition d’effets indésirables et, plus rarement, d’une diminution de l’efficacité de certains médicaments. En cas de doute, n’hésitez pas à demander conseil à votre pharmacien, à votre médecin ou au centre régional de pharmacovigilance.
- Le melon :
On entend souvent qu'il est plus riche que la pastèque, mais il n'en est rien ! Avec 40 kcal pour 100 g, il est goûteux et riche en vitamine A. Comptez 150 g en entrée ou 250 g en dessert.
- Les pommes de terre :
Les féculents ne doivent pas être oubliés, même quand on mange froid. Avec 90 kcal pour 100 g, les pommes de terre, consommées chaudes ou froides et cuites à la vapeur, sont un bon choix. Évitez simplement les ajouts de crème ou d'huile encore plus en friture.
Gardez des plaisirs et aidez-vous de nos recettes !
Et à la fin de cette vidéo, je vous donne mon menu de l'été :)
Posté le 10 mai 2021 par Dr Jean-Michel Cohen
Il est très important d'apprendre à lire les étiquettes alimentaires, car nous achetons souvent des aliments sans savoir vraiment ce qu'ils sont.
Les valeurs nutritionnelles :
En premier lieu il est extrêmement important de connaître la valeur énergétique de l'aliment (on peut l'exprimer en kilojoules – c'est une mesure qui n'intéresse plus la population – et en kcal – c'est ce que nous appelons simplement les calories et c’est ce qui nous intéresse plus) avec les protéines, les glucides et les lipides en grammes.
L’étiquetage nutritionnel s’est enrichi pour les glucides de deux mentions : « dont sucres » et « dont amidon ». Sucres au pluriel signifie les sucres simples, comme le glucose, le saccharose (le morceau de sucre), le fructose (le glucide majoritaire du fruit), le lactose (le glucide du lait), le maltose (provenant de l’amidon)…
Quant à l’amidon c’est le glucide que l’on retrouve dans les féculents, les céréales… Le plus important c'est de connaître la valeur calorique du produit pour 100 g pour apprécier si il est riche ou non, de vérifier ensuite s'il ne contient pas trop de lipides, c'est-à-dire les graisses, et ensuite de vérifier qu'il y a toujours plus de protéines que de lipides surtout dans un plat tout près.
C'est grâce à cela que vous arriverez à faire la différence entre un aliment et un autre. Pour un simple biscuit vous vous rendrez compte qu'il peut avoir des valeurs caloriques différentes, et que certains sont plus gras que d'autres.
La liste des ingrédients :
Elle comprend tous les composants entrant dans la fabrication du produit acheté par le consommateur. Les ingrédients sont énumérés dans l’ordre pondéral décroissant de la formule de fabrication.
Par exemple, dans un plat préparé de bœuf bourguignon de 400 g, si l’on voit en premier pommes de terre 40 %, bœuf 20 %, sauce... Cela signifie que les pommes de terre représentent 40 % du poids de l’ensemble, soit 160 g, le bœuf 80 g et la sauce peut-être le reste.
Quand vous voyez “riche en”, la quantité doit être affichée (soit riche en crème soit riche en tomates...).
Les additifs, eux, sont classés par catégories et désignés par leur nom, soit par leur numéro européen (la lettre E). De même, les produits alimentaires issus de culture OGM (organisme génétiquement modifié) doivent être signalés sur l’étiquetage.
Il est admis la présence fortuite d’OGM pouvant survenir au stade de la semence, de la culture ou du transport, à partir du seuil de 0,9 %.
Cela nous permet de savoir si nous achetons réellement le produit que nous souhaitions consommer ou si des appellations aussi farfelues que le riz aux coquilles Saint-Jacques, ne sont en fait que du riz et très peu de coquilles Saint-Jacques.
C'est une façon de savoir s'alimenter correctement. Regardez la vidéo qui suit, j’ai sorti quelques produits du placard (oui, j’ai des Pringles à la maison !) et je lis les étiquettes pour vous montrer comment bien déchiffrer les étiquettes alimentaires.
Bonne lecture, et conservez un oeil averti !
Pour vous aider à lire les étiquettes, voici mes explications en vidéo !
La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.