Posté le 27 janvier 2025 par Dr Jean-Michel Cohen
Le froid qui s’installe réveille invariablement ce réflexe profondément ancré : celui de se réfugier dans le réconfort d'une soupe bien chaude et bien fumante. Plus qu'une simple habitude saisonnière, c'est tout un rituel qui se joue dans nos cuisines, où la promesse du bien-être se mêle aux arômes réconfortants.
Mais au-delà de ce plaisir instinctif, que nous révèle la science sur les véritables vertus de nos bouillons d'hiver ? Entre mythes tenaces et réalités nutritionnelles, faisons le point sur ces breuvages qui enchantent nos soirées glacées.
Le mythe de la chaleur : entre réalité et perception
Soyons clairs : l'impact thermique d'une soupe sur notre température corporelle est quasi négligeable. Notre organisme maintient sa température à 37°C avec une précision remarquable, et ce n'est pas votre bol de potage qui va bouleverser cette mécanique millénaire.
En revanche, l'effet psychologique est indéniable. C'est ce que j'appelle "l'effet grand-mère" : cette sensation de réconfort qui n'a rien de nutritionnel mais tout de l'affect.
Les légumes d'hiver : une intelligence saisonnière
L'intérêt réel des soupes hivernales réside dans leur composition. La nature, dans sa grande sagesse, nous offre précisément ce dont nous avons besoin :
Manger plus en hiver : un héritage obsolète
Parlons franchement : notre obsession des calories supplémentaires en hiver est un vestige anthropologique. Nos ancêtres chasseurs-cueilleurs avaient besoin de ces réserves. Vous, confortablement installé dans votre bureau chauffé à 22°C, avez-vous besoin de manger plus ?
Votre surcoût énergétique se limite à 150-200 calories quotidiennes, soit l'équivalent d'une pomme et demie. Pas de quoi justifier une orgie de raclette.
Cependant, si vous travaillez dehors toute la journée sous des températures glaciales, alors là oui, un petit ajout alimentaire ne fera pas de mal pour vous aider à compenser la perte d’énergie liée à la dépense énergétique pour lutter contre le froid.
Conseils pratiques : la raison avant la tradition
Pour optimiser vos apports hivernaux sans tomber dans les pièges traditionnels :
En conclusion, nos soupes, bouillons et potages d'hiver ont largement leur place dans notre inventaire alimentaire, non pas pour leurs propriétés fantasmées, mais pour leurs apports nutritionnels réels. C'est dans cette approche rationnelle, et non dans les croyances populaires, que réside leur véritable intérêt pour notre santé.
Pour aller plus loin, regardez ma dernière vidéo sur les soupes et potages du commerce, elle vous aidera à faire les bons choix si vous n’avez pas le temps de la faire maison ! Bon visionnage, et bonne soupe !
Posté le 23 decembre 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
Les fêtes sont là ! Pour vous qui faites attention à votre alimentation, comment faire pour profiter des bons plats de fêtes tout en évitant, ou tout au moins, en limitant les excès. Voici mes meilleurs conseils pour apprécier vos repas, de l'apéritif au dessert, sans compromettre vos efforts tout en vous faisant plaisir.
L'apéritif : l'art de commencer léger
L'apéritif est souvent le premier piège des repas de fêtes. Les gâteaux apéritifs, les fruits secs trop salés et les cocktails alcoolisés peuvent rapidement faire augmenter la facture calorique.
Préférez des options plus légères comme des verrines de gaspacho, des brochettes de crevettes ou de moules, ou encore des petits bols de légumes croquants accompagnés d'une sauce au fromage blanc assaisonnée.
Pour les boissons, alternez un verre d'alcool avec un verre d'eau : cela limitera la consommation excessive tout en facilitant la digestion.
Entrées et plats : jouer sur les équilibres
Les entrées de fêtes mettent souvent à l’honneur des produits raffinés aux valeurs nutritionnelles très différentes comme les crustacés ou le foie gras. Selon votre choix, pour que le repas reste équilibré, il va falloir surveiller les accompagnements.
Pour le saumon fumé ou les huîtres, limitez la consommation de blinis, de mayonnaise ou de crème fraîche. Pour le foie gras, évitez de l’associer à une brioche grasse et optez plutôt pour une tranche de pain complet.
Côté plats, les volailles festives comme la dinde ou le chapon sont souvent plus grasses car elles sont engraissées pour les fêtes. Limitez les matières grasses ajoutées lors de la cuisson et utilisez leur propre graisse pour réhydrater les légumes ou les pommes de terre.
Préférez des accompagnements comme des champignons de saison pour ajouter une touche festive sans excès calorique.
Desserts : réduire le sucre, pas le plaisir
Le dessert est souvent le point final d’un repas déjà riche. Les bûches traditionnelles à base de génoise et de crème beurrée sont vraiment très riches (souvent mal composées selon là où vous l’acheter) et peuvent être lourdes à digérer.
Privilégiez des alternatives comme les bûches glacées ou l’omelette norvégienne, qui offrent une légèreté bienvenue.
Les chocolats ? Vous n’y pensiez pas quand même ? Blague à part, essayez de limiter la consommation de chocolats pendant cette période, autorisez-vous quelques plaisirs mais encore une fois, choissez bien vos produits. Attention aux chocolats fourrés et enrichis.
Gérer les excès sans culpabiliser
Adoptez une ligne de conduite entre les repas festifs. Une alimentation simple à base de crudités, de protéines maigres et de légumes permettra à votre organisme de se régénérer. Évitez les régimes trop stricts qui créent de la frustration et risquent de provoquer des craquages.
Mais vous le savez aussi bien que moi, la réalité est souvent toute autre, il y a des restes, et il faut bien les finir… Avec Savoir Maigrir, le plaisir est central, il faut apprendre à le modérer pour ne pas mettre à mal tous vos efforts passés ou éviter de vous restreindre de trop par la suite.
En suivant ces quelques conseils, vous pourrez profiter pleinement des plaisirs de la table sans culpabilité. Les repas de fêtes sont avant tout des moments de partage et de joie : appréciez-les à leur juste valeur tout en prenant soin de votre santé. Joyeuses fêtes à toutes et à tous !
Et pour illustrer tout ça, regardez cette vidéo. Avant, après, pendant, vous allez tout savoir pour profiter des Fêtes sans excès et avec plaisir ! Joyeux Noël !
Posté le 16 decembre 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
Les chips, qu’elles soient de pomme de terre ou de légumes, séduisent par leur texture croustillante et leur goût addictif. Mais que cachent-elles vraiment sur le plan nutritionnel ? Sont-elles toutes à éviter ou certaines alternatives sont-elles meilleures ? Faisons le point pour démêler le vrai du faux.
Chips de pomme de terre : le croustillant traditionnel
Les chips classiques de pomme de terre restent les stars incontestées des apéritifs. Cependant, leur profil nutritionnel est loin d’être irréprochable. Riches en glucides, elles contiennent environ 50 g de glucides pour 100 g, ce qui représente une source importante d’énergie. Leur teneur en matières grasses est également élevée, avec en moyenne 30 g de lipides, majoritairement des acides gras saturés, issus de la friture.
Leur forte teneur en sel, souvent autour de 1,5 g pour 100 g, contribue à leur saveur caractéristique, mais peut être problématique pour la santé, notamment pour la tension artérielle.
Quant aux fibres et protéines, elles sont peu présentes : 2 à 3 g de fibres et moins de 5 g de protéines pour 100 g, ce qui en fait un aliment peu rassasiant et dense en calories (environ 500 kcal/100 g).
Chips de légumes : une alternative plus saine ?
Face à la demande croissante d’options perçues comme plus saines, les chips de légumes ont fait leur apparition. Fabriquées à partir de betteraves, carottes, courgettes ou patates douces, elles promettent une alternative plus nutritive. Mais attention : ces chips ne sont pas toujours l’option miracle.
Sur le plan nutritionnel, les chips de légumes contiennent une teneur en glucides et en matières grasses souvent comparable à celle des chips classiques. En revanche, elles peuvent offrir un peu plus de fibres, grâce à la structure des légumes : 5 à 6 g de fibres pour 100 g en moyenne. Leur teneur en sel reste élevée, bien qu’elle puisse légèrement varier selon les marques (1 à 1,5 g pour 100 g). Quant aux protéines, elles ne dépassent généralement pas les 5 g pour 100 g, tout comme leurs homologues à base de pomme de terre.
Chips au four ou sans huile : vraiment plus saines ?
Certaines alternatives "légères", comme les chips cuites au four ou à l’air chaud, prétendent offrir une option moins grasse. C’est en partie vrai : leur teneur en matières grasses est réduite, souvent autour de 10 à 15 g pour 100 g, mais leur teneur en glucides et en sel reste similaire. Elles peuvent donc représenter une meilleure option, mais elles ne doivent pas être considérées comme un aliment santé pour autant.
Cependant, si vous comparez les différentes chips de légumes, vous verrez que leurs compositions sont parfois moins avantageuses que les chips de pommes de terre. Elles sont parfois plus grasses et leur teneur en fibres, qui semble plus intéressante dans les chips de légumes, n’a parfois aucun intérêt.
Là encore, il faut bien lire la composition des produits que vous achetez. Vous allez le voir dans la vidéo qui suit avec les chips de sarrasin par exemple.
Verdict : à consommer avec modération
Les chips, qu’elles soient de pomme de terre ou de légumes, doivent rester des plaisirs occasionnels. Si vous cherchez une alternative plus nutritive, optez pour les versions cuites au four ou essayez de réaliser vos propres chips maison, sans ajout excessif de sel ou de matières grasses.
En cas de fringale, pensez également aux légumes crus ou aux fruits secs, qui apportent davantage de nutriments et de fibres tout en étant plus rassasiants.
En résumé, même si les chips de légumes peuvent sembler plus intéressantes, elles ne révolutionnent pas le profil nutritionnel de cette catégorie d’aliments. Gardez-les pour les moments festifs, mais pour votre santé, misez avant tout sur des aliments naturels et équilibrés.
La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.